L'Assemblée constituante tunisienne auditionne cet après-midi deux ministres visés par des motions de censure les accusant de "normalisation" avec Israël pour avoir permis l'entrée de touristes israéliens en Tunisie.
Les motions déposées fin avril contre la ministre du Tourisme Amel Karboul et le ministre délégué à la Sécurité auprès du ministre de l'Intérieur, Ridha Sfar, accusent ce dernier d'avoir autorisé par écrit l'entrée de touristes israéliens dans le pays, et Mme Karboul d'avoir accueilli un groupe venu de l'Etat hébreu.
Le gouvernement avait demandé à ce que la séance se tienne à huis clos pour des raisons de "sécurité nationale". Mais bien que la majorité des présidents de groupes parlementaires se soient déclarés favorables au secret des débats, la majorité requise pour le huis clos n'a pas été atteinte.
Permettre l'entrée des Israéliens en Tunisie "porte atteinte à la souveraineté de l'Etat", a affirmé le député Faycel Jadlaoui.
"Nous n'avons pas fait la révolution pour que la première mesure révolutionnaire qu'on prenne soit la normalisation avec l'entité sioniste", a-t-il ajouté sous les applaudissements.
Le ministre délégué à la Sécurité auprès du ministre de l'Intérieur s'est défendu de toute normalisation, en précisant n'avoir fait que suivre une procédure en vigueur depuis des années.
"L'affaire est purement administrative (...). Nous ne traitons pas avec des documents israéliens", a-t-il dit, expliquant que les touristes venus de l'Etat hébreu entraient dans le pays avec des laissez-passer tunisiens, Tunis ne reconnaissant pas les passeports israéliens.
M. Sfar a également justifié sa note écrite autorisant l'entrée d'Israéliens par la nécessité de répondre à une "campagne internationale" accusant la Tunisie de "discrimination", après la décision d'un responsable du port de La Goulette (nord de Tunis) d'interdire à un groupe d'Israéliens en croisière de débarquer en mars.
La compagnie de croisières basée aux Etats-Unis avait dénoncé "un acte discriminatoire" et annoncé qu'elle annulait toutes ses escales en Tunisie.
L'Assemblée doit entendre Mme Karboul sur le même sujet dans l'après-midi.
Les motions déposées fin avril contre la ministre du Tourisme Amel Karboul et le ministre délégué à la Sécurité auprès du ministre de l'Intérieur, Ridha Sfar, accusent ce dernier d'avoir autorisé par écrit l'entrée de touristes israéliens dans le pays, et Mme Karboul d'avoir accueilli un groupe venu de l'Etat hébreu.
Le gouvernement avait demandé à ce que la séance se tienne à huis clos pour des raisons de "sécurité nationale". Mais bien que la majorité des présidents de groupes parlementaires se soient déclarés favorables au secret des débats, la majorité requise pour le huis clos n'a pas été atteinte.
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Permettre l'entrée des Israéliens en Tunisie "porte atteinte à la souveraineté de l'Etat", a affirmé le député Faycel Jadlaoui.
"Nous n'avons pas fait la révolution pour que la première mesure révolutionnaire qu'on prenne soit la normalisation avec l'entité sioniste", a-t-il ajouté sous les applaudissements.
Le ministre délégué à la Sécurité auprès du ministre de l'Intérieur s'est défendu de toute normalisation, en précisant n'avoir fait que suivre une procédure en vigueur depuis des années.
"L'affaire est purement administrative (...). Nous ne traitons pas avec des documents israéliens", a-t-il dit, expliquant que les touristes venus de l'Etat hébreu entraient dans le pays avec des laissez-passer tunisiens, Tunis ne reconnaissant pas les passeports israéliens.
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M. Sfar a également justifié sa note écrite autorisant l'entrée d'Israéliens par la nécessité de répondre à une "campagne internationale" accusant la Tunisie de "discrimination", après la décision d'un responsable du port de La Goulette (nord de Tunis) d'interdire à un groupe d'Israéliens en croisière de débarquer en mars.
La compagnie de croisières basée aux Etats-Unis avait dénoncé "un acte discriminatoire" et annoncé qu'elle annulait toutes ses escales en Tunisie.
L'Assemblée doit entendre Mme Karboul sur le même sujet dans l'après-midi.
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