Lors d'une cérémonie organisée samedi en l'honneur des députés du groupe démocratique d'Ennahdha, le leader du parti islamiste a prononcé un discours élogieux à l'égard de ces députés qui se sont vus décerner une récompense symbolique pour le travail accompli à l'Assemblée nationale constituante.
"Les députés ont offert à la Tunisie une des plus grandes constitutions depuis la constitution de Médine, une constitution qui englobe l'Islam et la modernité, l'Islam et tous les principes de l'humanité", a assuré Rached Ghannouchi.
Dans son discours, Rached Ghannouchi a salué les réalisations de l'Assemblée, particulièrement l'adoption de la Constitution, de la loi électorale et la mise en place de l'Instance électorale. Selon le président d'Ennahdha, ces réalisations ont permis de prouver que "l'Islam et la démocratie" étaient compatibles.
Ghannouchi est ensuite revenu sur les différentes polémiques ayant récemment entaché les travaux de l'Assemblée, notamment les questions relatives à l'exclusion de responsables de l'ancien régime dans la loi électorale. "Nous avons réussi à dépasser ces différends et à éviter l'exclusion, car la décision revient au peuple", a-t-il dit en substance.
Il a par ailleurs réaffirmé l'attachement de son parti à la cause palestinienne. "Ce gouvernement a pour rôle de mener le pays vers les élections et il s'est expliqué au sujet du soutien à la cause palestinienne. L'Assemblée s'est assurée que le gouvernement était engagé à respecter les principes du peuple et il n'y avait donc plus aucune raison de maintenir la motion de censure", a-t-il soutenu.
Blasphémer contre la Constitution?
Rached Ghannouchi a en outre critiqué les appels à dissoudre l'Assemblée nationale constituante. "On entend ces appels depuis 2012. Si le peuple tunisien avait écouté ces voix, il n'aurait pas de constitution, ni d'instance électorale ou de loi électorale".
"Ces voix sont contraires à la constitution et les constitutions ont été écrites pour être respectées", a-t-il ajouté.
"Dieu a dit: Ne sois pas le premier à blasphémer. On ne peut pas écrire une constitution et blasphémer contre (ce texte) par la suite. Ces appels à dissoudre l'assemblée sont des appels au chaos", a-t-il condamné.
Après avoir salué les députés d'Ennahdha ayant occupé les fonctions de présidents et présidentes des commissions parlementaires, Rached Ghannouchi a assuré que s'ils n'avaient pas été là, rien n'aurait pu se faire.
"Si nous nous étions passé de ces élus, aurions-nous pu voir quelque travail que ce soit à l'Assemblée?", s'est-il interrogé, affirmant que les députés du parti islamiste avaient élevé les valeurs de l'Islam, des valeurs englobant "la démocratie, les droits de l'Homme et l'égalité des sexes".
"Les députés ont offert à la Tunisie une des plus grandes constitutions depuis la constitution de Médine, une constitution qui englobe l'Islam et la modernité, l'Islam et tous les principes de l'humanité", a assuré Rached Ghannouchi.
Dans son discours, Rached Ghannouchi a salué les réalisations de l'Assemblée, particulièrement l'adoption de la Constitution, de la loi électorale et la mise en place de l'Instance électorale. Selon le président d'Ennahdha, ces réalisations ont permis de prouver que "l'Islam et la démocratie" étaient compatibles.
Ghannouchi est ensuite revenu sur les différentes polémiques ayant récemment entaché les travaux de l'Assemblée, notamment les questions relatives à l'exclusion de responsables de l'ancien régime dans la loi électorale. "Nous avons réussi à dépasser ces différends et à éviter l'exclusion, car la décision revient au peuple", a-t-il dit en substance.
Il a par ailleurs réaffirmé l'attachement de son parti à la cause palestinienne. "Ce gouvernement a pour rôle de mener le pays vers les élections et il s'est expliqué au sujet du soutien à la cause palestinienne. L'Assemblée s'est assurée que le gouvernement était engagé à respecter les principes du peuple et il n'y avait donc plus aucune raison de maintenir la motion de censure", a-t-il soutenu.
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Blasphémer contre la Constitution?
Rached Ghannouchi a en outre critiqué les appels à dissoudre l'Assemblée nationale constituante. "On entend ces appels depuis 2012. Si le peuple tunisien avait écouté ces voix, il n'aurait pas de constitution, ni d'instance électorale ou de loi électorale".
"Ces voix sont contraires à la constitution et les constitutions ont été écrites pour être respectées", a-t-il ajouté.
"Dieu a dit: Ne sois pas le premier à blasphémer. On ne peut pas écrire une constitution et blasphémer contre (ce texte) par la suite. Ces appels à dissoudre l'assemblée sont des appels au chaos", a-t-il condamné.
Après avoir salué les députés d'Ennahdha ayant occupé les fonctions de présidents et présidentes des commissions parlementaires, Rached Ghannouchi a assuré que s'ils n'avaient pas été là, rien n'aurait pu se faire.
"Si nous nous étions passé de ces élus, aurions-nous pu voir quelque travail que ce soit à l'Assemblée?", s'est-il interrogé, affirmant que les députés du parti islamiste avaient élevé les valeurs de l'Islam, des valeurs englobant "la démocratie, les droits de l'Homme et l'égalité des sexes".
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