Le chef du gouvernement Mehdi Jomâa a demandé la "clémence" en faveur de Azyz Amami, blogueur et activiste tunisien, arrêté lundi soir en compagnie du photographe Sabri Ben Mlouka et accusé de consommation de cannabis.
"C'est un garçon sympathique, même s'il s'est trompé, il faut faire preuve de clémence", a déclaré Jomâa lors d'une conférence de presse organisée pour présenter le bilan des 100 jours du travail de son gouvernement.
Une loi dépassée
Interrogé sur la possibilité de modifier la loi 52 relative aux stupéfiants, le Premier ministre a indiqué que son équipe travaillait en vue d'amender le texte, connu pour son aspect répressif à l'encontre des consommateurs de drogues.
"Nous sommes en train de travailler sur cette loi qui n'est plus en phase avec notre époque. Nous voulons qu'elle soit conforme à la situation actuelle", a assuré Mehdi Jomâa, sans donner plus détails.
Azyz Amami et Sadri Ben Mlouka ont été arrêtés lundi soir et risquent au minimum un an de prison s'ils sont reconnus coupables de consommation ou de détention de cannabis.
En outre, la loi 52/1992 relative aux stupéfiants n'admet pas la "clémence" plaidée par le chef du gouvernement, rejetant le recours aux circonstances atténuantes et aux réductions de peine contenues dans l'article 53 du code pénal.
Selon des chiffres de l'ONU, plus de 50% des 13.000 personnes en détention provisoire et environ un tiers des quelque 11.000 condamnés ont été arrêtés en lien avec des affaires de stupéfiants, surtout le cannabis.
Une partie de la classe politique, jusque-là silencieuse sur la question, a également plaidé en faveur de la modification de la loi, à la suite de l'arrestation de Azyz Amami, connu pour son activisme et son militantisme, notamment pendant la révolution.
D'autres partis, à l'instar d'Afek Tounes, ont condamné le fait que cette loi était utilisée comme prétexte pour faire taire les voix qui dérangent, sans pour autant remettre en question le contenu de la loi.
Le projet amendant la loi 52 doit obligatoirement émaner du gouvernement Jomâa, la constitution n'autorisant pas les députés de l'Assemblée constituante à déposer de nouvelles propositions de loi.
"C'est un garçon sympathique, même s'il s'est trompé, il faut faire preuve de clémence", a déclaré Jomâa lors d'une conférence de presse organisée pour présenter le bilan des 100 jours du travail de son gouvernement.
Une loi dépassée
Interrogé sur la possibilité de modifier la loi 52 relative aux stupéfiants, le Premier ministre a indiqué que son équipe travaillait en vue d'amender le texte, connu pour son aspect répressif à l'encontre des consommateurs de drogues.
"Nous sommes en train de travailler sur cette loi qui n'est plus en phase avec notre époque. Nous voulons qu'elle soit conforme à la situation actuelle", a assuré Mehdi Jomâa, sans donner plus détails.
Azyz Amami et Sadri Ben Mlouka ont été arrêtés lundi soir et risquent au minimum un an de prison s'ils sont reconnus coupables de consommation ou de détention de cannabis.
En outre, la loi 52/1992 relative aux stupéfiants n'admet pas la "clémence" plaidée par le chef du gouvernement, rejetant le recours aux circonstances atténuantes et aux réductions de peine contenues dans l'article 53 du code pénal.
Selon des chiffres de l'ONU, plus de 50% des 13.000 personnes en détention provisoire et environ un tiers des quelque 11.000 condamnés ont été arrêtés en lien avec des affaires de stupéfiants, surtout le cannabis.
LIRE AUSSI: De la prison ferme pour consommation de cannabis... Une loi répressive "qu'il faut changer"
Une partie de la classe politique, jusque-là silencieuse sur la question, a également plaidé en faveur de la modification de la loi, à la suite de l'arrestation de Azyz Amami, connu pour son activisme et son militantisme, notamment pendant la révolution.
D'autres partis, à l'instar d'Afek Tounes, ont condamné le fait que cette loi était utilisée comme prétexte pour faire taire les voix qui dérangent, sans pour autant remettre en question le contenu de la loi.
Le projet amendant la loi 52 doit obligatoirement émaner du gouvernement Jomâa, la constitution n'autorisant pas les députés de l'Assemblée constituante à déposer de nouvelles propositions de loi.
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