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Le commerce international de macaques de Barbarie est désormais totalement interdit

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PROTECTION - Le Maroc et l'Union européenne viennent d'obtenir gain de cause. Leur demande de protection des macaques de Barbarie, également appelés macaques de Gibraltar, a été approuvée ce mercredi 28 septembre par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES).

La CITES, qui tient en ce moment son sommet mondial à Johannesburg en Afrique du Sud, vient d'interdire totalement le commerce international de cette espèce de singe, la seule vivant en Afrique du Nord, notamment présente dans le nord du Maroc et sur le détroit de Gibraltar où il sert d'attraction pour les touristes. Un cadre de vie menaçant cette espèce qui ne vit plus dans son habitat naturel et devient dépendante de l'homme.

Selon les experts, entre 6.500 et 9.100 macaques de Barbarie vivraient au Maroc et en Algérie. Ils ont été classés comme espèce en voie de disparition en 2008, leur nombre ayant chuté de 50% en 24 ans, rappelle la BBC.

Aussi, chaque année, des centaines de bébés singes traversent illégalement le détroit pour être vendus et élevés en Europe en tant qu'animaux domestiques. Certains se vendent jusqu'à 2.000 euros sur les marchés européens.

Le macaque de Barbarie, ou "macaca sylvanus", selon son nom scientifique, figurait jusqu'alors dans l'Annexe II de la CITES, bénéficiant d'un certain degré de protection, jugé insuffisant par le Maroc et l'UE. Il est désormais transféré à l'Annexe I, qui permet aux autorités marocaines d'appliquer de nouvelles sanctions si l'animal est capturé et exporté à l'étranger.

"L'adoption de la proposition conjointe de l'UE et du Maroc pourrait constituer une étape clé dans la protection d'espèces pour lesquelles l'UE est malheureusement un marché clé de destination. Maintenant, nous devons nous assurer que cet accord est correctement appliqué. C'est là que la vraie différence sera faite", selon le député néerlandais Gerben-Jan Gerbrandy, représentant de la délégation européenne au sommet de la CITES.

Les espèces inscrites à l'Annexe I sont les plus menacées de toutes les espèces animales et végétales couvertes par la CITES. Etant menacées d'extinction, la CITES en interdit le commerce international de leurs spécimens sauf lorsque l'importation n'est pas faite à des fins commerciales mais, par exemple, à des fins de recherche scientifique, peut-on lire sur le site de la CITES. Dans ces cas exceptionnels, les transactions peuvent avoir lieu à condition d'être autorisées par le biais de la délivrance d'un permis d'importation et d'un permis d'exportation (ou d'un certificat de réexportation).


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Tunisie: La Ligue tunisienne des Droits de l'Homme: L'heure du bilan pour son prochain congrès

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SOCIÉTÉ CIVILE- Le président sortant de la Ligue tunisienne pour la défense des droits de l’Homme (LTDH), Abdessattar Ben Moussa, a indiqué à l’agence TAP, que plus de 60 dossiers de candidatures préliminaires aux élections du comité directeur de la Ligue, ont été jusqu’ici déposées.

”On s’attend à ce que le nombre des dossiers augmente, puisque le comptage des dossiers envoyés par poste n’a pas encore été effectué de candidatures devrait normalement dépasser“, a-t-il ajouté.

Le 7e Congrès de la LTDH doit se tenir les 30 septembre, 1er et 2 octobre prochain.

Abdessattar Ben Moussa a, par ailleurs, exprimé sa crainte face à la ”possibilité d’une absence d’entente au sein de la Ligue “, ce qui, selon lui, pourrait ”influer négativement sur le rôle de la LTDH au cours de la prochaine étape “.

Il a appelé à constituer une liste élélectorale ”consensuelle” qui garantirait l’intégrité et l’indépendance de la Ligue. La LTDH, Nobel de la Paix 2015, a besoin d’un comité directeur capable de s’acquitter convenablement de sa mission en matière de protection des droits humains en Tunisie, a-t-il estimé.

A la question de savoir s’il envisage de se représenter au comité directeur, Abdessattar Ben Moussa a refusé de répondre, se contentant de déclarer qu’il annoncera sa décision ” à la journée inaugurale du congrès “.

Deuxième congrès, deuxième rapport: La torture qui persiste en Tunisie

La LTDH a recensé 400 cas de torture durant la période allant d’octobre 2013 jusqu’à octobre 2015.


Selon un deuxième rapport sur "la réalité des libertés en Tunisie"présenté mercredi, 28 septembre, par le président de la Ligue, Abdessattar Ben Moussa, "les cas de torture en Tunisie ne sont pas méthodiques, ce qui exige d’envisager la réforme des systèmes sécuritaire et judiciaire et de redéfinir la politique pénale dans le pays".

Pour Ben Moussa,"la situation des libertés en Tunisie demeure insuffisante, malgré les pas franchis dans ce domaine".

"Bien que criminalisés dans le texte de la Constitution, les actes de torture et d’intimidation ainsi que les peines inhumaines existent toujours en Tunisie", a-t-il regretté.

Le rapport a, également, fait état de cas d’agressions physiques et morales commis contre plusieurs journalistes depuis la révolution, citant notamment leur comparution récurrente devant la justice, leur interdiction d’accéder à l’information et la destruction de leurs outils de travail.

D’après ce document, "les policiers sont les principaux agresseurs des journalistes".

Par ailleurs, le rapport a rappelé la position de la LTDH s’opposant à la peine de mort, dans la mesure où elle porte atteinte au droit à la vie, nourrit la mentalité de vengeance et risque de favoriser le terrorisme.

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Pédophilie en Tunisie: Comment faire pour protéger son enfant sur les réseaux sociaux?

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SOCIÉTÉ- Des parents avaient soulevé un tollé récemment, signalant qu'un pédophile a été démasqué sur Facebook. Ce dernier possédait plusieurs comptes Facebook avec des faux profils qu'il utilisait pour aborder les enfants. Les parents ont porté plainte contre ce dernier.

L'affaire a fait grand bruit mais n'est un catalyseur d'un danger imminent pesant sur les adolescents et encore plus les enfants ayant un compte Facebook, exposés au monde virtuel pour le meilleur et pour le pire. Et le pire, c'est toutes sortes de violences. Ce public très jeune, ce sont les utilisateurs "précoces" des réseaux sociaux, déplore Nadia Charfi, pédopsychiatre, contactée par le HuffPost Tunisie.

"Qu'un adolescent possède un compte Facebook, on peut, à la limite, l'admettre, sachant qu'ils s'imitent et qu'il est donc plus difficile de les empêcher. Mais permission ne signifie pas démission! Les parents doivent parler avec leurs enfants des risques qui existent sur le web sans sombrer dans l'alarmisme excessif et contre-productif et en gardant un oeil sur eux sans les envahir", préconise-t-elle.

Le médecin fustige des parents qui s'occupent de moins en moins de leurs progénitures, qui sont souvent dans l'excès: soit négligents, soit alarmistes, souvent en réaction à tel ou tel fait divers, d'ailleurs. "Or, le salut est d'opter pour le juste milieu, protéger sans forcer, sans stresser et en laissant une marge de liberté à l'adolescent mais en le guettant", a-t-elle renchéri.

Des conseils valables pour les adolescents. Qu'en est-il des enfants, ayant, eux aussi, des comptes Facebook? C'est un phénomène "inquiétant", signale Nadia Charfi. "Les enfants ne doivent pas être exposés aussi brusquement. On comprend qu'ils soient influencés eux aussi par le monde qui les entoure, par l'exhibitionnisme ambiant. Alors si on ne peut pas les empêcher, on peut dans ce cas les laisser utiliser un compte Facebook commun dont les parents ont les accès. Autre précaution: être proche de l'enfant quand il se connecte pour le surveiller".


Et d'ajouter: "On doit faire comprendre à l'enfant que comme dans la rue, on ne doit pas se laisser aborder par un étranger. Un étranger qui te dit un mot gentil même si tu vois ses photos reste un étranger, avec qui on se doit de garder des distances et de qui on doit se méfier", explique-t-elle.


La pédopsychiatre explique l'engouement des enfants pour les réseaux sociaux par le comportement des parents qui sont scotchés toute la journée à leur téléphone, en train de scruter leurs comptes. C'est compréhensible qu'un enfant ait envie d'imiter ses parents. Ces derniers étalent d'ailleurs de plus en plus leur vie privée, publiant à outrance les photos de leurs enfants, leur moindre faits et gestes. Ils minimisent ou ignorent le fait qu'ils sont en train d'exposer leur enfant", déplore-t-elle.


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Pourquoi j'ai décidé de respecter l'intimité de mon enfant sur les réseaux sociaux


Autre comportement inquiétant constaté par le médecin, "le fait que les parents, cherchant la tranquillité, se débarrassent de leur enfant en lui confiant une tablette ou un smartphone".

Une mauvaise habitude qui a des répercussions désastreuses pour l'enfant: "Oui les enfants et les adolescents aujourd'hui sont plus éveillés, ont l'air de tout comprendre mais ils demeurent des êtres vulnérables. La vulnérabilité signifie qu'ils sont plus susceptibles de sombrer dans l'addiction. Un ravage qu'on constate de plus en plus dans nos cabinets", met-elle en garde.

Et les parents ne sont pas les seules responsables. Pour la pédopsychiatre l'éducation doit jouer un rôle dans la sensibilisation des enfants. Idem pour la société civile.


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Air Canada assurera quatre vols directs par semaine entre Montréal et Alger à partir de 2017

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Air Canada assurera des vols Montréal-Alger sans escale à partir de juin 2017 et à raison de quatre vols hebdomadaires, a annoncé mercredi 28 septembre cette compagnie aérienne.

Dans un communiqué sur son site, Air Canada explique que, sous réserve d'approbation gouvernementale, la liaison saisonnière Montréal-Alger sera assurée entre juin et octobre.

"Le service à destination d'Alger sera le seul vol sans escale exploité par un transporteur canadien entre Montréal et cette ville d'Afrique du Nord, établissant Air Canada comme un joueur de premier plan dans le marché important et grandissant entre le Canada et l'Algérie", a affirmé la compagnie.

Les vols Montréal-Alger seront assurés au moyen d'appareils 767-300ER de Boeing de 282 places, a ajouté le même document.

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Tunisie- Sofiene Toubel sort de son silence: "Tahar Battikh s'en veut de m'avoir accusé de corruption"

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POLITIQUE- Suite à la rumeur ayant circulé les 27 et 28 septembre, Sofiene Toubel a indiqué, dans une déclaration accordée à l’agence TAP, qu’il ne comptait pas démissionner de son poste de président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes.

Plus tard dans la journée, Sofiene Toubel a accordé une interview à la radio Shems FM au cours de la quelle il est revenu sur la situation interne de son mouvement. Revenant sur les accusations – concernant ses éventuelles relations avec des hommes d’affaires corrompus – accusations qui lui ont été adressées par son collègue Tahar Battikh- Sofiene Toubel a expliqué que ce dernier avait été "manipulé"et qu’il aurait mauvaise conscience après avoir tenu de tels propos.

Voulant prouver son innocence, Toubel a rappelé que son bloc parlementaire n’a, à ce jour, présenté aucun projet de loi pouvant servir les intérêts des hommes d’affaires en question.

Interrogé sur ses relations avec le directeur exécutif du mouvement, Hafedh Caïd Essebsi, Sofiene Toubel a assuré qu’il n’existe aucun conflit entre eux et qu’il l’a lui-même soutenu lors des différentes crises partisanes par lesquelles il est passé. Et d’ajouter qu’il est même contre l’idée d’exclure le fils du président de la République du mouvement.

LIRE AUSSI: Tunisie: Journées parlementaires de Nidaa Tounes: Toubel réélu, malgré tout !


Toutefois, le président du bloc parlementaire de Nidaa Tounes a estimé qu’il ne faut plus que Hafedh Caïd Essebsi soit le premier dirigeant du mouvement.

Enchaînant sur la crise qui tiraille les dirigeants du mouvement, Sofiene Toubel a déclaré que cette dernière risque de s’exporter au gouvernement d’union nationale si jamais on n’arrivait pas à trouver les bonnes solutions à temps. Toujours selon le concerné, le gouvernement de Youssef Chahed tiendrait difficilement jusqu’au mois de janvier 2017 si jamais Nidaa Tounes n’était pas rétabli.

LIRE AUSSI: Nidaa Tounes fonce vers une nouvelle impasse: Cette fois, c'est au tour de Sofiene Toubel!


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Afif Khouck: "L'amélioration de la saison de 2016 est logique mais aucun effort n'a été fait"

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La ministre du Tourisme, Salma Elloumi a annoncé que la saison touristique s'est révélée meilleure que prévu durant la deuxième partie de l’année 2016, dans une déclaration accordée à Shems FM, mardi 27 septembre.

"Semblable à l’année 2015, la première partie de l’année 2016 a été difficile, mais la situation a commencé à s’améliorer à partir du mois de juin 2016 et ce jusqu'à aujourd'hui" a-t-elle déclaré à l’issue de la signature d’une convention à l’occasion de la journée internationale du Tourisme.



Selon Afif Kchouk, Directeur Général de l'observatoire national du tourisme, cette amélioration constatée au deuxième semestre de 2016 est "logique" vu l'amélioration de la situation sécuritaire en Tunisie.

"En 2015, il y a eu trois attentats en Tunisie. Les tours opérateurs ont compris depuis l'attentat du 26 juin à Sousse, qu'il ne s'agit pas d'actes isolés, par conséquent le flux de touristes s'est stoppé" a-t-il déclaré au Huffpost Tunisie.

Et d'ajouter" ce ne sont pas les Algériens ou les russes qui ont sauvé le tourisme tunisien mais les clients tunisiens eux-mêmes qui ont formé 50% des réservations d'hôtels".

"Les touristes algériens ne sont pas très fervents des hôtels. Ils préfèrent louer des maisons. Les russes quant à eux ont afflué en Tunisie car ils vont moins en Turquie d'une part à cause de la crise syrienne qui a engendré la détérioration des relations entre la Turquie et la Russie, d'autre part à cause des attentats perpétués en Turquie" a-t-il lancé.

Une bonne arrière-saison à venir

Selon lui, l'arrière-saison est, elle aussi prometteuse, il appuie son plaidoyer par le fait que les tours opérateurs russes ont découvert les plages tunisiennes et sont satisfaits des services hôteliers selon ses dires.

"Ils pensent à développer leur stratégie de vente de la destination Tunisie pour l'année prochaine" estime-t-il.

D'autre part, selon lui, les touristes algériens seront, eux aussi, présents en Tunisie de septembre à décembre 2016, vu le confort que leur procure la destination tunisienne.

La question environnementale préoccupe

Pour ce qui est de la question environnementale, il considère que la situation s'est nettement améliorée depuis 2013 mais qu'il reste beaucoup à faire, il appuie sa thèse par l'exemple de Djerba où le problème qu'a connu la ville en 2012, s'est progressivement résolu.

Interrogé sur l'efficacité des mesures prises par le gouvernement de gestion des affaires courantes pour améliorer la situation et donc promouvoir le tourisme, Kchouk répond que, selon lui, il n'y a pas eu aucun effort car les efforts doivent être financiers. Toutefois, les banques ont tourné le dos aux hôtels qui ont, à leur tour, cessé d'investir.

"Si un hôtel veut survivre et continuer à attirer la clientèle, il doit améliorer ses équipements et ses appareils ou investir, car cela coûte des millions de dinars mais ce n'est pas passible pour le moment puisque les banques n'octroient plus de crédits aux hôtels" fait-il remarquer.


Retour des bateaux de croisière en Tunisie

Suite à l'annonce, par la ministre du Tourisme du retour officiel des bateaux de croisière en Tunisie à partir du mois d’octobre prochain, Afif Kchouk a déclaré qu'il s'agit seulement des petits bateaux et que les grandes compagnies tel que MSC n'ont pas prévu de revenir en 2017.

Il explique cela par le fait que les croisières sont gérées par des sociétés américaines dont la réglementation est "très lourde" et programmée une année à l'avance.


Perspectives pour le développement du tourisme tunisien


Pour rappel, face à un bilan touristique qui reste modeste, les entités touristiques ont tenté d'améliorer la situation avec des campagnes tel que celle menée,, lancée par l'ONTT de mai à juin 2016 dans plusieurs grandes villes en Europe : Paris (France), Berlin (Allemagne), Milan (Italie), Bruxelles (Belgique) et Londres (Royaume-Uni), sur des écrans dans des abribus connectés.

De un autre contexte, Afif Kchouk a annoncé au HuffPost Tunisie Afif Kchouk, un projet qui se prépare depuis plusieurs mois et grâce auquel les étudiants de l’Ecole Supérieure de Commerce de Tunis (ESCT), bénéficieront de l’aide financière et matérielle de la part des professionnels du tourisme afin de mettre en ligne 24 portails dont chacun représente une région.

"Chaque portail présentera toutes les informations sur le gouvernorat auquel il devra être dédié, il s'agit d' un site dynamique, marchand permettant la mise à niveau numérique du gouvernorat, ainsi qu’au renforcement de sa présence sur la toile et les réseaux sociaux", a indiqué Kchouk.

Afif Kchouk précise que les portails en question seront présentés le 5 avril 2017.

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Blasphémer serait une marque d'intelligence

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Eh merde!

Selon une étude, les personnes les plus intelligentes utiliseraient plus de jurons que les autres.

Des chercheurs du Collège Marist, à New York, croient qu’un vocabulaire rempli de sacres et de jurons est un signe de grande intelligence, et ceux qui sont capables de dire le plus de vilains mots en une minute ont un grand vocabulaire.

Ces résultats changent l’image qu’ont les gens des personnes qui n’ont pas nécessairement un bon langage.

"Ce tabou lexique devrait être perçu comme une preuve de santé verbale, ont expliqué les chercheurs. Ceux qui utilisent des jurons ou des sacres ont plus conscience de l’expression des mots qu’ils utilisent et de la nuance entre eux. Le fait de comprendre la différence entre chacun d’eux est une marque de vocabulaire, et non pas de manque de vocabulaire".

Dans le premier exercice de leur recherche, les analystes ont observé 43 participants (30 étaient des femmes), qui devaient dire le plus de jurons et de noms d’animaux en une minute. Plus de 533 mauvais mots ont été énoncés. Les participants ont également réussi des tests de vocabulaire de base.

Dans le deuxième exercice, 49 participants (34 étaient des femmes) âgés de 18 à 22 ans devaient faire un test semblable, mais cette fois en écrivant les mots sur une feuille. Ceux-ci devaient commencer par la lettre "A".

L’étude a également démontré que les jurons et les sacres sont liés à l’ouverture d’esprit, et qu’il n’y a pas de différence sur ces points entre les hommes et les femmes.

À voir également :



Cet article initialement publié sur le Huffington Post Canada a été traduit de l’anglais.

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Une astuce pratique pour trouver votre équilibre de vie

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Aujourd'hui je vous présente un outil simple et efficace, appelé "Roue de la vie", pour retrouver ce précieux équilibre de vie que nous recherchons tous.

La "Roue de la vie" se découpe en 8 parties:
  • Environnement physique: cette partie correspond au lieu de vie, à l'endroit où je travaille

  • Carrière: est-ce que je suis heureux au travail? Est-ce que je m'entends bien avec mes collègues? Est-ce que j'ai des projets intéressants?

  • Famille et amis: est-ce que je me sens soutenu(e)? Est-ce que je me sens aimé(e)?

  • Amour: niveau coeur, est-ce que je suis épanoui(e)/satisfait(e) de ma situation?

  • Loisirs et détente: les projets artistiques, le sport, les voyages

  • Santé: la forme physique

  • Finances: mes finances me permettent-elles de subvenir à mes objectifs?

  • Développement personnel: est-ce que je me sens accompli(e) dans ma vie?





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Le Maroc invité d'honneur du Salon du livre égyptien

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LITTÉRATURE - Après Paris, le Maroc sera également l'invité d'honneur de la 48e édition du Salon international du livre du Caire, qui aura lieu du 27 janvier au 10 février 2017.

La présence du Maroc à "cette manifestation à vocation arabe et internationale sera marquée par la participation des principales maisons d'édition marocaines, ainsi que d'organismes gouvernementaux et des établissements universitaires et de recherche", indique le ministère de la Culture dans un communiqué.

Deux stands, d'une superficie de 220 mètres carrés, seront installés au salon. Le premier sera dédié à l’exposition et l'autre aux éditeurs.

Un documentaire sera projeté également lors de cet événement pour montrer la diversité et la richesse de la production littéraire marocaine.

Le Maroc à l'honneur à Paris

Le Maroc a également été désigné comme invité d'honneur de la prochaine édition du Salon du livre de Paris, le plus important de sa catégorie en France.

Lors de sa dernière édition, tenue en mars dernier, le salon avait accueilli plus de 3.000 écrivains et attiré 155.000 visiteurs. Pour l'édition 2017, qui se tiendra du 23 au 27 mars, le travail des auteurs marocains sera particulièrement mis en avant. Cela ne peut être que "positif" pour le Maroc, estimait Guillaume Jobin, auteur et directeur de Casa Express Editions au Maroc, joint début septembre par le HuffPost Maroc.

LIRE AUSSI:



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Un bateau de croisière de retour en Tunisie, une première depuis l'attentat du Bardo

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TOURISME- Un bateau de croisière fera escale à Tunis le mois prochain pour la première fois depuis la mort de 21 touristes dans
l'attentat du Bardo en mars 2015, une "bonne nouvelle" pour un tourisme en crise, ont indiqué jeudi les autorités tunisiennes.

Le paquebot "accostera le 6 octobre à La Goulette", port de la banlieue de Tunis, a affirmé à l'AFP le service de communication de l'Office national du tourisme tunisien (ONTT).

Il s'agit du paquebot Europa, à bord duquel se trouveront 350 passagers "VIP", a ajouté Mustapha Jabeur, PDG du terminal de croisière de La Goulette, précisant qu'il s'agirait de "la première (escale) depuis l'attentat du Bardo".

"Nous sommes contents de cette reprise qui a une importance capitale pour la relance des activités de croisière et va rétablir la confiance des autres armateurs", a-t-il estimé.


Le chef du gouvernement, Youssef Chahed, a de son côté salué "une bonne nouvelle".

M. Jabeur a assuré que "toutes les mesures, notamment sécuritaires, (seraient) prises pour que tout se passe bien" lors de cette escale d'une journée.

Le paquebot allemand est le premier à renouer avec la Tunisie depuis l'attentat sanglant revendiqué par le groupe extrémiste Etat islamique(EI), contre le musée du Bardo le 18 mars 2015. Vingt-deux personnes --21 touristes étrangers, en grande partie des croisiéristes, et un policier tunisien-avaient été tués.

Après cette attaque, plusieurs compagnies internationales avaient suspendu leurs escales en Tunisie.

Interrogés par l'AFP, les groupes italiens MSC et Costa croisières, qui avaient perdu des passagers dans l'attentat du Bardo, ont indiqué ne pas avoir prévu pour l'heure de retour en Tunisie. "Nos programmes actuels ne prévoient pas d'escales en Tunisie en 2016, ni même en 2017", a ajouté Costa Crocera.

LIRE AUSSI: Tunisie: Un bilan touristique déficitaire au terme de la saison estivale


Secteur-clé de l'économie tunisienne, le tourisme traverse une grave crise depuis la révolution de 2011, alors qu'il représente en temps normal quelque 7% du PIB et 400.000 emplois directs et indirects.

Des dizaines d'hôtels ont été contraints de fermer leurs portes l'hiver dernier, après l'attaque du Bardo et celle contre un site touristique de Sousse (centre-est) en juin 2015 (38 morts). Certains n'ont pas rouvert depuis.

Le secteur de l'artisanat, qui vit en partie des visites des croisiéristes, a lui aussi été touché.

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L'armée élimine 5 terroristes à Batna

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L'armée a éliminé cinq terroristes lors d'une opération à Batna jeudi 29 septembre, a annoncé le ministère de la Défense nationale dans un communiqué.

Lors de cette opération dans les montagnes de la commune de Tazoult, les éléments de l'ANP ont récupéré 4 pistolets mitrailleurs Kalachnikov, un fusil RPK ainsi qu'une quantité de munitions.

"Dans le cadre de la lutte antiterroriste (...), [L'armée] a également détruit six (06) casemates contenant des vivres, des mines de confection artisanale, des plaques photovoltaïques et divers objets", a ajouté le même document.

Cette opération, toujours en cours, est la troisième de du genre en une semaine, rappelle le MDN.

En début de semaine, l'armée a éliminé deux terroristes à Médéa.

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Peres: Le monde arabe entre silence officiel et opinion hostile

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Le silence remarqué des capitales arabes après la mort de Shimon Peres reflète le sentiment dominant dans ces pays que l'ancien président israélien était plutôt "un criminel de guerre" qu'un homme de paix.

Au milieu du concert de louanges internationales sur le Prix Nobel de la paix décédé mercredi, les pays arabes sont restés mutiques.
Aucune déclaration officielle n'a ainsi été publiée en Egypte et en Jordanie, deux pays qui ont signé un accord de paix avec Israël.

Malgré les accords de Camp David en 1979 (Egypte-Israël) et ceux de Wadi Araba en 1994 (Jordanie-Israël), les opinions publiques de ces deux pays restent majoritairement hostiles à Israël.
En Egypte, où le 6 octobre, date de la guerre du Kippour en 1973, est un jour férié, les décennies de guerre avec Israël restent un souvenir douloureux.

A titre d'exemple, en mars dernier, le parlement égyptien a exclu un député, Tewfik Okasha, qui avait reçu à son domicile l'ambassadeur israélien pour un diner.

En Jordanie, où plus de la moitié de la population est d'origine palestinienne, l'antagonisme avec Israël demeure également très vif.

Parmi les principaux griefs soulevés contre Peres figure le bombardement, alors qu'il était Premier ministre, d'un camp de l'ONU près du village libanais de Cana en 1996. 106 civils libanais avaient été tués.

Le ministre libanais de la Santé, Waël Abou Faour, n'a pas pris de gant dans un communiqué jeudi après le décès de Shimon Peres: "Mille damnations sur son âme, bien qu'il soit en enfer. J'avais souhaité pour lui une mort qui corresponde à ses crimes contre les Arabes et les Palestiniens".

Cette réaction tranche avec celle de Mahmoud Abbas, le président de l'Autorité palestinienne, qui a salué dès mercredi Shimon Peres comme un "partenaire courageux pour la paix". Il devrait d'ailleurs assister à ses funérailles à Jérusalem vendredi.

Boucher de Cana

Parmi les rares responsables s'étant exprimés positivement, figure aussi le ministre des Affaires étrangères du Bahrein, cheikh Khaled ben Ahmed Al-Khalifa, qui a écrit sur Twitter: "Repose en paix président Shimon Peres, homme de guerre et homme d'une paix encore insaisissable au Moyen-Orient".

De l'Iran au Maroc, les titres de la presse témoignaient jeudi de l'image négative laissée par Shimon Peres.
"Peres, l'ingénieur du massacre de Cana meurt", titre en Une Al Ahram, le journal égyptien d'Etat. Quant au journal privé Al-Masry Al-Youm, il décrit M. Peres comme ayant "commis des crimes de guerres contre les Palestiniens dans (les territoires occupés) et au Liban".

En Jordanie, le journal Al-Rai s'élève contre le "discours hypocrite de l'Occident colonisateur" qui présente Peres comme un homme de paix, en faisant "mine d'oublier (ses) crimes".

Le journal libanais Al-Akhbar titre son article sur Peres "Le parrain des colonies et un meurtrier... qui le regrette?". Il rappelle que Shimon Peres a parfois été surnommé le "Boucher de Cana", mais mentionne toutefois ses liens avec les figures arabes modérées. "Peres est un tueur et un criminel de guerre... Ne regrettent (sa mort) que les hypocrites et les complices", conclut le journal.

La parole est tout aussi libre sur les réseaux sociaux où dominent les commentaires acrimonieux.
De nombreux internautes tunisiens ont rappelé que Peres était déjà Premier ministre lors du bombardement du QG tunisien de l'OLP par l'aviation israélienne à Hammam Chott, près de Tunis, qui a fait 68 morts (50 Palestiniens et 18 Tunisiens) et une centaine de blessés en 1985.

Par ailleurs, un journaliste du quotidien Haaretz (quotidien israélien), Barak Ravid, qui déplorait, en arabe dans un tweet, le silence des responsables arabes comme étant "inhumain et immoral", a provoqué une déferlante de commentaires outrés d'internautes arabes.

"L'ancien président Peres a-t-il présenté ses excuses pour ses positions inhumaines et immorales envers les Arabes et les Palestiniens?", a lancé Jamil Dakwar un avocat de l'organisation américaine de défense des droits de l'homme ACLU.

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Changement des billets de banque: Réalisable ou impossible ?

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Le changement des billets de banque est une pratique courante dans plusieurs pays à l'instar de l'Angleterre ou récemment en Suisse (avril 2016). Il peut avoir lieu pour plusieurs raisons dont la lutte contre la corruption et le remplacement des billets usés.

Les financiers tunisiens sont nombreux à appeler à cette mesure tel que Achraf Ayadi,expert international en finances, avait été un des premiers à évoquer cette proposition dans le cadre de la lutte contre " la corruption" et "l’évasion fiscale".

Le changement des billets de banque: Petite mesure ou décision stratégique ?

C'est le thème du débat organisé par l'association Alumni Carthage avec une table ronde composée d'experts tels que l’économiste Hechmi Alaya, le banquier Ahmed El Karam, l’expert financier Achraf Ayadi et l’expert-comptable Walid Ben Salah.

Les experts ont défendu la mesure du changement de billets de banques comme moyen efficace de lutte contre la détérioration de la situation des finances publiques et pour faire face aux déficits publics.

Une telle décision permettrait, selon les experts, de combattre la thésaurisation de l'argent en liquide engendrée par le développement de l'économie parallèle depuis 2011, d'une part, et par le manque de confiance dans le système bancaire, d'autre part.

"Ce n'est ni une fin en soi, ni une solution"

Selon l'économiste et professeur Hechmi Alaya, il ne s'agit pas dans ce cas de changer la monnaie mais le signe monétaire à savoir, la configuration graphique et monétaire de la monnaie comme ce fut le cas avec les billets de 50 dinars (type 2008), de 30 dinars ( type 1997) et de 20 dinars ( type 1992).

"Le changement des billets de banque est une opération banale, je suis surpris de voir que cette proposition a provoqué autant de remous, c'est le rôle principal du centre d'émission de la banque centrale de régulariser les billets, je cite l'exemple de la Banque d'Angleterre où les billets de 5 Pounds ont une durée de vie de deux ans" lance Achraf Ayadi.


Pour l'expert comptable Walid Ben Salah, cette opération n'est pas une fin en soi, ni une solution mais plutôt un moyen d'appliquer les dispositions déjà en vigueur à l'instar de la loi anti blanchiment de 2015 et de lutter contre "le blanchiment d'argent qui englobe tous les délits fiscaux, privant le trésor public de recettes très importantes".

Hechmi Alaya, n'était pas vraiment de l'avis de Ben Salah estimant qu'"un pays ne change pas sa monnaie pour lutter contre le blanchiment d'argent, pour ce faire, il faut éliminer directement les contrebandiers plutôt que de les titiller en changeant de monnaie"

Le banquier Ahmed Karam, a mis l'accent sur les 5 milliards de dinars qui se trouvent hors secteur bancaire depuis 5 ans déjà. En effet, la quantité de monnaie fiduciaire en circulation tel qu'annoncé par la BCT est de 10164 MDT. Cela étant, en 2010, cette monnaie était estimée à 5MDT , le PIB quant à lui n'a pas dépassé la moyenne des 2% depuis 5 ans ce qui traduit une croissance très faible.Par conséquent, il y a 5 milliards de dinars qui proviennent de la contrebande et des marchés parallèles.


bct

Le changement oui, mais à condition

Cela étant, les experts se sont rejoints pour dire qu'une telle opération de changement serait banale si celle-ci n'est pas accompagnée de dispositifs juridique et fiscal.

Achraf Ayadi a proposé de "laisser une porte de sortie" pour les actifs de l'économie informelle en leur permettant de déposer leur argent dans des comptes bancaires à condition de payer une contrepartie fiscale à l'état et de s'adresser à des experts comptables pour régulariser leur situation fiscale. Selon lui, l'avantage d'une telle mesure serait l'injection de millions de dinars de liquidités pour "permettre aux gens de travailler". Cela permettrait aussi aux banques de disposer de liquidité dans leurs comptes sans être obligées de passer par le régulateur pour avoir plus de liquidité.Par conséquent ceci améliorerait la situation économique globale.


Pour Alaya, si cette mesure est adoptée, il faut que les banques encouragent les citoyens à déposer leur argent en banque en leur accordant par exemple, des taux d'intérêts favorables au dépôt.

Coût de l'opération inconnu

La question sur le coût estimé de l'opération de changement de billets de banque est restée sans réponse de la part des experts qui ont toutefois indiqué que des rencontres seront prévues avec le ministère des Finances afin d'accélérer l'opération si elle a lieu.

Il est à noter que la ministre des Finances, Lamia Zribi, intervenue sur les ondes d'Express Fm, a déclaré que la croissance économique est en berne et que le gouvernement tente de trouver des issues aux problèmes économiques.

Et d'ajouter qu'une inquiétante crise de confiance frappe tous les secteurs.

Pour rappel, d'autres économistes ont proposé d'autres moyens pour lutter contre l'évasion fiscale et le blanchiment d'argent à l'instar de Nader Haddad, qui a proposé le paiement par chèques ou cartes bancaires, les achats ou prestations de plus de 1000 dinars.

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Mode de scrutin, découpage, seuil électoral: Comprendre le système électoral marocain

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POLITIQUE - Entre le débat sur le seuil électoral, qui passera de 6% à 3% lors de ces élections, le mode de scrutin proportionnel plurinominal, qui ne permet pas de dégager une majorité politique stable, et le découpage électoral qui, de l'avis de chercheurs et de politiques, devrait être révisé, il y a de quoi se perdre. Réponses à vos questions sur le système électoral marocain.

Qu'est-ce que le seuil électoral?

Le seuil électoral est une condition légale à remplir pour qu'une liste de candidats puisse participer à la distribution des sièges dans une circonscription donnée. Pour mieux comprendre son rôle et son fonctionnement, voici un petit exemple pratique.

Notice: Toute ressemblance avec un parti politique existant, ou qui a existé, ne peut être que fortuite.


Prenons une circonscription de quatre sièges avec six partis politiques en lice: le Parti de l'Alphabet Arabe (PAA), le Rassemblement National des lettres indépendantes (RNLI), le Parti du progrès et de l'alphabétisme (PPA), la Fédération de l'Alphabet Démocratique (FAD), le Parti de l'Alphabet Latin (PAL), l'Union dyslexique des lettres populaires (UDLP) et, enfin, le Front des voyelles et des consonnes (FVC).

La liste du PAA remporte 150.000 voix, celle du RNLI 80.000, le PPA 60.000, le PAL 120.000, l'UDLP 13.000 et, enfin, le FVC 4.500. Le total des voix exprimées dans la circonscription est, donc, de 427.500. Ce total, nous le diviserons par le seuil électoral, qui est de 6%, ce qui donne 25.650. Donc, les listes ayant obtenu moins de 25.650 voix sont exclues, ce qui veut dire que l'UDLP et le FVC sont hors course.

Si le seuil est abaissé à 3%, seuls les partis ayant obtenu moins de 12.825 voix (427.500 divisé par 3%) sont exclus de la course aux sièges, ce qui veut dire que l'UDLP fera partie des formations en lice pour la représentation parlementaire, au grand bonheur des dyslexiques qui, longtemps, ont souffert de n'être pas représentés au parlement.

L'abaissement du seuil électoral permettra-t-il forcément aux petits partis d'être représentés au parlement?

Pas automatiquement. Car si le seuil électoral est une condition légale à remplir pour qu'une liste de candidats puisse avoir une chance de décrocher des sièges, le fait que la liste en question franchisse le seuil électoral ne garantit pas qu'elle obtiendra un ou plusieurs sièges: cela lui permet simplement de ne pas être écartée de la dévolution des sièges dans une circonscription.

L'attribution des sièges se fait de la manière suivante: le nombre de voix récoltées par les partis politiques qui ont atteint le seuil électoral est divisé par le nombre de sièges à pourvoir. Notre circonscription fictive compte 4 sièges, et les partis politiques qui ont dépassé le seuil électoral de 3% sont respectivement le PAA (150.000 voix), le RNLI (80.000), le PPA (60.000), le PAL (120.000) et l'UDLP (13.000). Le nombre de voix récoltées par les cinq partis politiques qui ont atteint le seuil électoral s'élève à 423.000, qu'il faudra diviser par le nombre de sièges à pourvoir (quatre), ce qui donne 105.750. 105.750, c'est le quotient électoral, qui, lui détermine la participation d’un parti politique à la répartition des sièges.

Les partis qui ont atteint le quotient électoral se voient automatiquement attribuer un siège. Le PAA et le PAL remportent donc un siège chacun, avec, pour le PAA, un reste de 44.250 voix. Le reste est calculé ainsi: il faut prendre le nombre de voix obtenues, et en soustraire le quotient électoral, donc 150.000-105.750=44.250. Le PAL, lui, gardera un reste de 14.250.

Les partis qui n'ont pas atteint le quotient électoral voient toutes leurs voix comptabilisées comme reste. Le RNLI gardera donc un reste de 80.000 voix, tandis que le PPA aura un reste de 60.000, et l'UDLP 13.000.

Vu que le mode de scrutin est le scrutin à la proportionnelle selon la règle du plus fort reste, les deux sièges restants seront attribués aux partis qui possèdent le plus grand reste. Ce sera donc le RNLI, avec son reste de 80.000 voix, et le PPA (60.000). En fin de course, l'UDLP ne remporte aucun siège

Comme on l'a vu, l'abaissement du seuil électoral ne garantit pas forcément l'obtention d'un ou plusieurs sièges à tous les partis qui ont pu atteindre le seuil.

Pourquoi des partis politiques s'opposent-ils à l'abaissement du seuil?

Il y a quelques semaines, le PJD estimait qu'un abaissement du seuil électoral contribuera à une plus grande fragmentation du champ politique, selon les déclarations qui nous ont été données par plusieurs membres de la direction du parti, qui avançaient que cela ne rendra que plus hétéroclites les coalitions entre partis. Citant une source de la direction du PJD, le quotidien Akhbar Al-Yaoum rapportait que le parti de la lampe s'attend à remporter entre 120 et 130 sièges avec un seuil de 6%, mais ne pourra pas obtenir plus de 60 sièges, si le seuil venait à être abaissé à 3%.

Un calcul dont l'invalidité est flagrante: le PJD risque, en effet, de perdre quelques sièges, à l'instar d'autres grands partis politiques, mais une division du seuil par deux ne s'accompagnera pas forcément d'une division des sièges du parti au parlement par deux.

Ce n'est que bien plus tard que le PJD changera de discours sur l'abaissement du seuil. Après avoir annoncé qu'il ne s'opposeront pas à cette mesure, les membres du parti affirmaient, en filigrane, que l'abaissement du seuil ne profitera pas tant aux petits partis qu'à des formations comme l'Union socialiste des forces populaires (USFP), qui soutiennent l'abaissement.

elections 2011
Résultats des élections législatives de 2011


Pourquoi des partis politiques soutiennent-ils l'abaissement du seuil?

Le Parti du progrès et du socialisme (PPS), qui prend "une position de principe, en demandant l'abaissement du seuil électoral", selon des déclarations données par Karim Taj, membre du bureau du PPS, au HuffPost Maroc, "a toujours été pour un seuil qui intègre le maximum de courants et de forces politiques dans les institutions", explique-t-il. C'est, par ailleurs, l'argument invoqué par la majorité des partis politiques pour défendre l'abaissement duseuil.

Le PPS soutient également l'option de la proportionnelle intégrale. Cette dernière consiste en l'abandon des circonscriptions locales et la création d'une seule circonscription nationale. Les électeurs ne votent donc plus pour un député dans une province ou une préfecture, mais élisent des députés au niveau national, qu'ils choisissent parmi les différentes listes présentées par les partis politiques.

Cette dernière pourra contrecarrer les risques de l'éclatement excessif du champ partisan. Car la proportionnelle intégrale, combinée à un seuil de 3%, contrebalancera les risques de voir les plus petits partis politiques, ou les formations dotées d'un ancrage à dominante locale –ou presque exclusivement local– remporter des sièges, et constituera, dans ce sens, une sorte de barrière naturelle qui compensera l'abaissement du seuil. Elle offre aussi l'avantage de clore la problématique du découpage électoral, qui fait l'objet de critiques de la part des partis politiques; elle minimisera l'importance du vote notabiliaire, vu que les circonscriptions locales seront remplacées par une circonscription nationale, et, enfin, poussera les partis politiques à renforcer leurs programmes électoraux. En revanche, elle présente aussi des inconvénients, dont celui de créer des élus sans territoire, et, vu la configuration politique du Maroc, profitera certainement aux partis politiques disposant de représentation équilibrée sur tout le territoire national, donc, des grands partis.

Cet aspect, le PPS ne le néglige pas. S'il souhaite l'établissement de la proportionnelle intégrale, Karim Taj estime "qu'il faut aussi être réaliste, et prendre en compte l'aspect de la représentativité locale. Il faut essayer de trouver le bon dosage entre les deux."

L'abaissement du seuil contribuera-t-il réellement à la fragmentation de la carte politique?

Vu le mode de scrutin et le nombre réduit de sièges par circonscription (aucune circonscription ne compte plus de six sièges), un même parti peut difficilement obtenir un second siège dans une circonscription donnée. L'exemple du PAA, évoqué dans la simulation de vote précédente, est parlant: alors qu'il a obtenu 150.000 voix, soit plus du double de votes que le PPA (60.000), les deux partis ont obtenu, à égalité, un siège chacun. Cette difficulté, pour les partis politiques, d'obtenir plus d'un siège par circonscription ne permet pas l'affirmation d'un parti hégémonique, et offre à d'autres partis, qui ont obtenu moins de voix, la possibilité d'être représentés au parlement.

rep candidats

Répartition des candidats par parti politiques lors des législatives de 2011


Cependant, l'abaissement du seuil pourrait-il conduire à cette fragmentation du jeu politique si décriée par le Parti de la justice et du développement (PJD) et le Parti de l'Istiqlal (PI)?

Il n'existe pas de cas général, mais en théorie, pour qu'un petit parti puisse maximiser ses chances d'obtenir un siège, il doit présenter une liste dans une circonscription comptant un grand nombre de sièges, le minimum possible de partis concurrents, et où le quotient électoral n'est pas trop élevé.

Ces deux conditions sont remplies par les circonscriptions de 5 et de 6 sièges: en dépit de l'important nombre d'inscrits aux listes électorales qu'elles comptent, ces circonscriptions finissent par dégager un quotient électoral qui n'est pas plus élevé que la moyenne, en raison des taux d'abstention, ainsi que de l'important nombre de bulletins nuls et de bulletins blancs. Si les petits partis politiques venaient à remporter un siège dans chacune de ces circonscriptions, ils gagneraient 10 sièges au parlement.

Ceci dit, le nombre de sièges à pourvoir dans une circonscription n'est pas un facteur déterminant: des petits partis politiques ont bien pu décrocher des sièges dans des circonscriptions comptant deux ou trois sièges, lors des élections législatives de 2011, en raison de leur implantation pérenne dans ces circonscriptions, où ils atteignent aisément le seuil de 6% ainsi que le quotient électoral. L'abaissement du seuil électoral pourrait plutôt les pousser à modifier leur comportement politique, et à présenter des listes de candidats dans un plus grand nombre de circonscriptions. Lors des élections législatives de 2011, les petits partis n'ont présenté des candidatures que dans un nombre limité de circonscriptions, comme on peut le constater sur cette carte.

View CAPDEMA - Listes de candidats par circonscription in a full screen map



Cependant, en l'absence de données détaillées sur le nombre de voix exprimées pour chaque parti politique dans les 92 circonscriptions du royaume suite aux législatives de 2011, il serait malaisé d'établir une simulation qui permette d'établir à quoi aurait ressemblé le parlement actuel si le seuil de 3% était appliqué en 2011, et, ainsi, projeter l'impact possible de l'abaissement sur les résultats des prochaines élections législatives. Mais toujours est-il qu'au vu des données dont nous disposons, l'abaissement du seuil ne "libérera" pas plus d'une dizaine de sièges au parlement, dont profiteront vraisemblablement, en premier lieu, les partis de taille moyenne: l'abaissement du seuil électoral, s'il permettra à des petits partis politiques de n'être pas exclus de la dévolution des sièges, augmentera dans ce cas le seuil naturel effectif (le quotient électoral), en raison du fait que le nombre de voix à diviser par le nombre de sièges sera plus important, ce qui constituera une barrière qui pourra pallier à l'abaissement du seuil dans certaines circonscriptions.

Par ailleurs, l'arithmétique ne fait pas de différence entre "grand" et "petit" parti: c'est le nombre de voix obtenues dans une circonscription qui décide. De fait, l'abaissement du seuil pourrait aussi, voire surtout, profiter à des partis politiques qui connaissent un recul électoral. D'où, peut-être le soutien affiché de l'Union socialiste des forces populaires (USFP) à l'abaissement du seuil, alors que le parti de la rose demandait son élévation il y a quelques années.

Sur la base de quels critères le découpage électoral est-il réalisé?

Il va sans dire qu'il est difficile de définir ou de circonscrire l’espace le plus légitime dans lequel faire élire les députés, et qu'il n'existe pas de découpage électoral qui soit exempt d'imperfections, de partis-pris, de choix contestables. Les critères d'élaboration des découpages électoraux varient selon les pays, mais certaines constantes peuvent être dégagées, dont le critère de la détermination de la représentation de la circonscription (selon quelle règle décider du nombre de députés ?), la représentativité démographique d’un député (nombre d’habitants, nombre d’électeurs inscrits, etc.).

Dans le cas du Maroc, le premier principe autour duquel le découpage électoral a été effectué est celui de l'équilibre démographique des circonscriptions, le second est celui de la représentativité.

Un ancien décret relatif au découpage électoral résume parfaitement les critères que se sont fixés les pouvoirs publics pour élaborer le découpage. Il s'agit, selon ce décret, "de combiner équilibre démographique et équilibre territorial des circonscriptions et d'assurer la continuité de ces dernières. La mise à l'écart de l'égalité démographique résulte tout d'abord du principe selon lequel toute province ou préfecture doit avoir au moins deux sièges quelle que soit sa population. Par ailleurs, à l'intérieur d'une même province ou préfecture, le découpage peut s'écarter de l'égalité démographique dans une fourchette de 20% par rapport à la population moyenne des circonscriptions de la province ou de la préfecture lorsque cela résulte de la nécessité de respecter les limites des circonscriptions administratives, ou bien de tenir compte des réalités naturelles que constituent certains ensembles géographiques et des solidarités qui les unissent ou des données ethniques. Encore faut-il que de tels écarts soient réservés à des cas exceptionnels et soient justifiés, qu'ils ne puissent intervenir que dans une mesure limitée et doivent s'appuyer, cas par cas, sur des impératifs précis d'intérêt général".

Pourquoi certains partis politiques demandent-ils la révision du découpage ?

La fourchette de représentation pour l’attribution d’un siège et la nécessité de réduire les inégalités démographiques entre circonscriptions, ainsi que les résultats du recensement général de la population effectué en 2014, qui a fait saillir de nouvelles réalités démographiques, a poussé nombre de formations politiques à demander la révision du découpage électoral, afin de parvenir à un cadre ajusté aux évolutions connues par le Maroc. Le ministère de l'Intérieur a, de son côté, estimé que la question du redécoupage ne se pose pas pour le moment.

Lors des réunions entre le ministère de l'Intérieur et les représentants des partis politiques, début 2016, certaines formations, comme le Parti de la justice et du développement (PJD) avaient plaidé pour un découpage qui tienne principalement compte des données démographiques; d'autres ont défendu un découpage électoral qui répartisse les opinions politiques dans un cadre spatial déterminé, afin de garantir la présence de plusieurs partis politiques dans les différentes circonscriptions du royaume. Il ne s'agit pas que deux demandes à caractère technique, mais de deux conceptions différentes de l'espace électoral.

Pourquoi le découpage électoral est-il déséquilibré?

Si le décret relatif au découpage électoral s'enorgueillit de défendre des objectifs élevés, les critères qu'il s'est fixé, dont celui de la représentativité équitable, sont loin d'être respectés dans la pratique. Le cadre spatial de référence du découpage électoral est celui des provinces et des préfectures. Or, "certaines provinces ont une superficie trop limitée et un très faible poids démographique, comme la province de Fahs-Anjra (qui a une superficie de 799 km2 et une population de 76.447 habitants, selon les chiffres du recensement général de la population de 2014 ndlr)", nous a précédemment déclaré le président de la commission des élections au Parti de la justice et du développement (PJD) et directeur général du parti Abdelhak El Arabi.

Cela fait que le découpage actuel favorise les provinces peu peuplées qui disposent d'un minimum de deux députés, quelque soit le nombre d'inscrits sur les listes électorales. Au final, "on se retrouve avec des circonscriptions peu peuplées où, d'un coté, les listes ne comportent qu'un ou deux candidats, ce qui porte atteinte au principe même du scrutin de liste, et de l'autre, nous avons des députés qui décrochent un siège au parlement après avoir remporté 1.600 voix, alors que dans d'autres circonscriptions plus peuplées, il faut remporter dix fois plus de voix pour espérer décrocher un siège au parlement", toujours selon Abdelhak El Arabi.

Car il y a lieu de mentionner que le découpage électoral actuel assure aussi "une surreprésentation des provinces dites sahariennes. Six des sept provinces concernées bénéficient d’un député pour moins de 20.000 inscrits, alors que la moyenne nationale est d’un député pour 44.617 inscrits", écrit le géographe David Goeury, dans un article dédié à l'analyse spatiale des résultats des élections législatives de 2011. David Goeury ajoute que "seule la province de Laâyoune s’avère être dans la moyenne basse avec 34 243 inscrits par députés, tandis que les populations des provinces d’Aousserd et de Tarfaya s’avèrent très largement surreprésentées avec, respectivement, un député pour 3824 et 4774 inscrits. À titre de comparaison, la province la moins bien représentée, Khemisset, ne dispose que d’un député pour 74.469 inscrits, soit un ratio de 1 à 20. Ce biais est cependant atténué par le système de la liste nationale des femmes et des jeunes amenant 90 députés, soit 23 %, à être élus par un scrutin de liste à l’échelle nationale".

"Ce déséquilibre dans le découpage finit par donner lieu à un déséquilibre dans la représentation. Nous comprenons que dans le cas des provinces du sud, le découpage soit maintenu tel qu'il est, mais nous plaidons pour un découpage électoral qui ne soit pas forcément concordant avec le découpage administratif des préfectures et des provinces, et qui ne divise pas non plus les villes en plusieurs circonscriptions. Le découpage devrait se baser, essentiellement, sur le critère du poids démographique", estime Abdelhak El Arabi.

Une refonte du découpage est-elle possible?

Malgré certains choix arbitraires, le "découpage des provinces en circonscriptions différentes apparaît motivé par le fait qu’aucune circonscription ne doit avoir à s’exprimer sur une liste de plus de six députés. Cette spécificité électorale est le fruit d’une longue tradition marocaine d’ingénierie électorale. Elle vise à la fois à prévenir l’affirmation de grands partis hégémoniques (en abandonnant le scrutin uninominal en vigueur jusqu’en 1997), tout en évitant un éclatement excessif du champ politique marocain", note David Goeury, qui rappelle que "le découpage ou non de certaines provinces a été dénoncé comme motivé par la pondération d’un vote de quartiers populaires urbains, favorables au PJD ou à l’USFP, par un électorat de communes plus rurales, comme à Tanger ou à Marrakech".

Force, donc, est de constater que le sectionnement du Maroc en circonscriptions électorales obéit aussi à d'autres logiques que celles annoncées par le ministère de l'Intérieur. Ce dernier, disposant de données détaillées sur la démographie électorale et, plus largement, de l'information électorale, est donc dans une situation qui lui permet de garder le monopole sur ce savoir.

Une refonte du découpage électoral, voire une révision globale de celui-ci, paraît improbable à plus d'un titre. D'un côté, cela bousculera en profondeur le fonctionnement de la machinerie électorale établie par le ministère de l'Intérieur, dont le découpage électoral est l'un des principaux rouages. De l'autre, nombre de partis politiques risquent de s'y opposer. Car la redéfinition des circonscriptions troublera l'influence des réseaux notabiliaires établis, dans le sens où les zones d'influence des notables, recoupant parfois l'espace électoral, seront menacées, en raison des changements de circonscriptions auxquels seront soumises les populations des préfectures et des provinces, se déplaçant de zones encadrées par des réseaux de notables à d'autres... elles aussi encadrées par d'autres réseaux de notables?

Dans ce sens, rappelons que le découpage électoral n'est qu'une partie du système électoral, et que son remaniement n'aura pas d'autre résultat que de modifier le rapport de forces entre partis. Pour parvenir à cette moralisation de la vie politique tant souhaitée par les citoyens, ne s’agit pas seulement de revoir le découpage électoral, mais de promouvoir une nouvelle manière de faire la politique.


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Des artistes marocains ressuscitent Cheb Hasni 22 ans après sa mort

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MUSIQUE - Le 29 septembre 1994, dans une rue du quartier Gambetta à Oran, le chanteur Cheb Hasni a été assassiné à 26 ans. Si le mystère reste entier sur les auteurs du crime, nombreux sont ceux qui portent leurs soupçons sur un réseau d’islamistes qui le menaçaient.

22 ans après sa mort, Cheb Hasni fascine toujours. D’abord par l’esthétique kitsch de son raï sentimental, mais aussi par le tournant majeur du raï dont il a été le précurseur.

C’est pour ces raisons, et pour d’autres, que Mohammed Sqalli, directeur artistique marocain installé à Paris, a organisé le “Hasni Day”, un projet artistique et un concert afin de célébrer la mémoire de l’artiste algérien, 22 ans après sa disparition.

“Le raï de Cheb Hasni est plein de modernité. Il y a une sincérité et une vérité que peu de genres musicaux savent transmettre”, nous explique ce dernier, qui est revenu de vacances, début septembre, avant de plancher sur ce projet pendant un mois, “afin de ne pas attendre l’année suivante”.

Au total, quatre musiciens, trois d’origine marocaine et un Algérien, ont contribué à ce mémorial musical, accompagnés de trois artistes visuels marocains qui ont souhaité ressusciter, à travers l’image, les classiques du “rossignol du raï”, tout en y incorporant une touche de modernité.

Le résultat? Quatre reprises de chansons de Cheb Hasni à l’esthétique kitsch, rappelant celle du raï des années 90. Il y a Fayçal Azizi, connu pour sa reprise du classique judéo-marocain “Hak a Mama”, qui reprend “Omri Omri” dans une version qui rappelle ses débuts avec le groupe K’lma. Le jeune artiste mêle sa voix suave aux synthés pour redonner âme à cette facette chargée d’émotions du raï algérien.



Sarah Maison, elle, a choisi de s’approprier “Mahal Bin Ainiya”, un classique du maître que la Marocaine, avide de synthés, reprend dans une version psychédélique, rehaussée par une vidéo de Kevin Elamrani, qui a d’ailleurs tourné l’ensemble des vidéos faisant partie du projet.



Le Casablancais Malca, qui a participé récemment au Festival InRocKs Lab, a choisi “Mazal Souvenir Andi” pour rendre hommage à Hasni. Ce classique, certainement l’un des plus populaires de l’artiste défunt, est revisité dans une version aérienne et non moins électronique par Malca.



La reprise la plus bouleversante reste celle de Mohamed Lamouri. Cet inconnu du grand public est pourtant une “star souterraine” à Paris. Celui qui joue à bord de la ligne 2 du métro parisien depuis près d’une décennie reprend “Tfakart Nhar Li Cheftek” avec son synthé rafistolé, dans une version qui vous arrache une larme sans prévenir.



“Mon but était également de mettre en avant ces artistes, dont certains ne sont pas suffisamment connus. Je voulais qu’ils adaptent le registre de Cheb Hasni selon leurs goûts et leur vision de la modernité”, nous explique Mohammed Sqalli. Pari réussi donc pour ce projet qui se décline également en site web à la mémoire de l'artiste et qui a été lancé ce jeudi 29 septembre.

L’expérience web se déclinera également en live, ce même soir, à l’Olympic Café, un bar-restaurant en plein coeur de Barbès où chanteront les artistes ayant participé au projet, avant de céder la scène à un DJ qui mixera uniquement des chansons de Cheb Hasni.

LIRE AUSSI: Après le Sahara, le Maroc et l'Algérie s'embrouillent pour le raï



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Cosumar investit dans une raffinerie de sucre en Arabie saoudite

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ÉCONOMIE - Le groupe Cosumar s’est engagé à co-investir dans une nouvelle raffinerie de sucre en Arabie saoudite en partenariat avec les entreprises saoudiennes "Consolidated Brothers Company" et "Industrial Projects Development Company", a annoncé jeudi 29 septembre l’opérateur sucrier national, qui participera à hauteur de 460 millions de dirhams dans le capital de la nouvelle société.

"Avec une contribution de 43,275 % au capital de la société Durrah Advanced Development Co, qui porte le projet Durrah Sugar Refinery, le groupe Cosumar accélère ainsi son ouverture à l’international dans le métier du raffinage de sucre", indique la société dans un communiqué.

La nouvelle raffinerie s’appuiera sur "l’expertise métiers du groupe Cosumar en termes de raffinage et conditionnement de sucre et sur le savoir-faire confirmé de ses partenaires saoudiens en matière de développement et de déploiement de projets industriels mais également de connaissance des marchés de l’Arabie saoudite et de sa région".

D’une capacité annuelle nominale de 840.000 tonnes, la raffinerie "Durrah Sugar Refinery" vise à la fois les besoins du marché local et l’exportation dans la région MENA dont les besoins annuels dépassent les 4 millions de tonnes de sucre. Elle sera implantée sur un terrain de 15 hectares dans un port de la Mer rouge, au nord-ouest de l’Arabie Saoudite.

L’unique opérateur du secteur sucrier au Maroc ajoute que "la contribution de Cosumar dans le capital de la société a été totalement transférée sur un compte sous séquestre dans l’attente de la finalisation des démarches administratives et notamment de l’accord d’approvisionnement en produits énergétiques". La mise en exploitation de la raffinerie est prévue au cours du deuxième trimestre 2019.

Créée en 1929, Cosumar assure l’extraction à partir des plantes sucrières locales, le raffinage du sucre brut importé, le conditionnement, la distribution et l’exportation du sucre blanc sous différentes formes. Le leader edela production du sucre blanc au Maroc, coté à la Bourse de Casablanca depuis 1985, est présent dans tout le territoire à travers ses cinq filiales: Cosumar SA, Surac, Sunabel, Suta, Sucrafor. En mars 2015, la Société nationale d'investissement (SNI), la holding royale marocaine, avait finalisé son retrait du tour de table du groupe sucrier marocain Cosumar.

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Le PPS s'excuse auprès de Saad Lamjarred après avoir utilisé une de ses chansons pour sa campagne

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ELECTIONS - La politique est une zone de non-droit (d'auteur). C'est le cas en ce moment au Maroc où les partis politiques se préparent aux élections législatives devant être organisées le 7 octobre prochain.

Samedi 24 septembre, le secrétaire général du Parti du progrès et du socialisme (PPS) Nabil Benabdallah a lancé la campagne officielle du parti à Témara, en présence des ministres PPS et de ses dirigeants. Le rassemblement avait alors été clôturé en musique, sous les applaudissements des sympathisants. En prenant cette initiative, le parti du livre n'avait toutefois pas respecté les droits d'auteurs d'un artiste.

"Lma39oul machi sahel"

La chanson lancée n'était autre que "Ana machi sahel' (Je ne suis pas facile) de Saad Lamjarred, rebaptisée pour l'occasion "Lmaakoul machi sahel" (Le sérieux n'est pas facile). Les paroles du titre ont également été modifiées et adaptée à la gloire du PPS.

La vidéo de la scène, qui tourne depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, n'a pas échappé au chanteur marocain. Selon certains médias arabophones, il envisagerait même de porter plainte contre le parti de Nabil Benabdallah.



Ce dernier a, en tous cas, présenté ses exuses au chanteur. Cité par Al Yaoum 24, le chef de file du PPS a aussi assuré qu'il ne s'agissait pas d'une initiative propre au parti, mais plutôt celle de ses sympathisants. "En général, on est très prudents en ce qui concerne la protection des doits d'auteurs", a-t-il ajouté.

Il faut dire que le PPS n'est pas le seul parti à s'être approprié une chanson pour faire campagne. Lahcen Daoudi, figure du Parti de la justice et du développement et actuel ministre de l'Enseignement supérieur, a carrément repris la musique du générique de "Game of thrones" dans une vidéo de campagne. C'est dire que le maâkoul est une vertu commune aux partis marocains.



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Eliminatoires Mondial 2018: 1ère pour Rahmani pour affronter le Cameroun, Bensebaini et Mandi absents

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Le sélectionneur de l'équipe d'Algérie de football Milovan Rajevac a dévoilé jeudi une liste de 24 joueurs dont cinq locaux en prévision de la rencontre contre le Cameroun le 9 octobre prochain au stade Mustapha-Tchaker de Blida pour le compte de la première journée des qualifications de la Coupe du Monde 2018 (groupe B).

Liste des joueurs convoqués : M'bolhi, Asselah, Rahmani, Medjani, Zeffane, Ghoulam, Belkaroui, Cadamuro, Ferhani, Ziti, Khoualed, Mehdi Abeid, Taïder, Boudebouz, Tahrat, Guedioura, Feghouli, Brahimi, Mesloub, Slimani, Ghezzal, Mahrez, Soudani, Hanni.

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Le chef de la diplomatie européenne propose de doubler l'aide financière à la Tunisie en 2017

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ÉCONOMIE- Le chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a proposé jeudi d'augmenter l'aide financière de l'UE à la
Tunisie, à 300 millions d'euros en 2017, pour répondre à la crise économique profonde que traverse ce pays.


Cela correspondrait à un quasi doublement du montant de l'allocation moyenne de ces trois dernières années, qui était d'environ 170 millions, a-t-on expliqué à la Commission européenne.


La proposition, adoptée jeudi par l'exécutif européen, cible le développement socio-économique, l'aide aux entreprises et la lutte contre le chômage, conformément aux priorités du Plan de développement 2016-2020 présenté cette année par le gouvernement tunisien.

"Notre soutien se concentre surtout sur la jeunesse, l'investissement sur la jeunesse (...), c'est une question d'urgence sociale", a déclaré Mme Mogherini lors d'une conférence de presse à Bruxelles au côté du commissaire européen chargé des relations avec les pays voisins, Johannes Hahn.


L'objectif de la Commission, qui doit désormais convaincre les 28 Etats membres et le Parlement européen, est d'"augmenter l'assistance financière bilatérale à 300 millions d'euros en 2017" et de "maintenir ce soutien renforcé jusqu'en 2020", selon un communiqué de l'exécutif européen.

La Tunisie, est-il rappelé, a déjà reçu ces dernières années des prêts pour des montants de plusieurs centaines de millions d'euros, par le biais d'un instrument d'assistance financière de l'UE à ses voisins intervenant en complément des aides du Fonds monétaire international (FMI).


Un premier programme de prêts pour un montant de 300 millions d'euros avait été approuvé en 2014, et un second, portant sur 500 millions, l'a été par l'Union européenne cet été. Les versements, encore partiels à ce stade, sont conditionnés par la mise en oeuvre de réformes structurelles.


LIRE AUSSI: Ce que recommande le Palement européen pour la Tunisie en cinq points


Par ailleurs, un nouveau plan d'aide de 2,6 milliards d'euros sur quatre ans a été signé en mai par la Tunisie avec le FMI.

Confrontée à des niveaux très élevés de déficit public et de dette, sur fond de croissance atone, la Tunisie est "en état d'urgence économique", a prévenu mercredi le ministre tunisien de l'Investissement Fadhel Abdelkéfi.

Le pays a notamment été le théâtre en 2015 et début 2016 d'une série d'attaques jihadistes sanglantes qui ont ravagé son secteur touristique.

Une conférence internationale des investisseurs doit se tenir à Tunis les 29 et 30 novembre prochains.


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Conférence internationale sur l'investissement: "Restaurer l'image de la Tunisie" principal objectif selon Mourad Fradi


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Tunisie: Séparer les hommes des femmes, une nouvelle "coutume" dans les bureaux poste? Une cliente témoigne

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SOCIÉTÉ- Une file d'attente consacrée aux hommes et une autre pour les femmes, c'est possible en Tunisie, plus précisément dans un bureau de poste "Oued Rmal" dans la région de Sfax. Une cliente a fait les frais de cette mesure pour l'avoir transgressée. Elle a été harcelée et insultée par les personnes présentes à la ¨Poste car elle a rejoint la file d’attente dédiée aux hommes.

La victime s'appelle Hana Abbes, la jeune femme, choquée, a publié son témoignage sur son compte Facebook. "J'ai refusé d'obéir à cette mesure abjecte, j'ai donc attendu mon tour dans la file consacrée aux hommes. Parvenue enfin au guichet, un homme me devance et dépose son dossier en m'écartant violemment et ce, dans l'indifférence totale de l'agent au guichet qui a entamé l'examen du dossier du client en question...".

facebook

La jeune femme a dû faire face aux autres clients y compris des femmes, offusquées,selon son témoignage, non pas par ce qu'elle a subi, mais par le fait qu'elle aurait enfreint "la coutume".

Car séparer les hommes des femmes est érigé en coutume par la Poste en question, selon Nader Boujnah, directeur de la communication à la Poste Tunisienne. Ce dernier explique que cette séparation a été proposée par les habitants de la région. Elle vise à alléger la pression due au fait que des personnes âgées viennent en masse récupérer leurs pensions de retraite.

Dans ce bureau, il a été décidé de créer deux files d’attente, l’une pour les femmes et l’autre pour les hommes afin de faciliter le travail des agents et prévenir des problèmes. En quoi la volonté de mettre en place deux files exige-t-elle de séparer les hommes des femmes? Nader Boujnah estime que ce n'est qu'une question "d'habitude".

Quant à la jeune femme, elle a envoyé une correspondance à la poste afin de dénoncer cette mesure et son agression.

LIRE AUSSI: Tunisie: Des femmes s'installent dans "un café pour hommes", les réactions valent le détour (VIDÉO)

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