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Des preuves scientifiques pour combattre l'Etat Islamique

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Article du "Club de Madrid" à l'occasion du lancement du projet Club de Madrid "Prévention de l'extrémisme violent: Les leaders racontent une histoire différente", soutenu par la Commission Européenne.

Le 12 septembre 2016, quinze jeunes arabes et musulmans ont été exécutés dans la ville syrienne d'Al Mayadin.
La ville se trouve à deux heures de la frontière irakienne.
Depuis juillet 2014, l'Etat Islamique (EI) a pu contrôler la municipalité en question d'une main de fer.

La plupart des victimes avaient moins de 20 ans. Une unité de l'organisation terroriste de l'EI les a arrêtés dans la rue, leur a coupé les mains et les pieds puis les a vêtus d'une tenue orange avant de les emmener à l'abattoir de la ville.
C'est là que trois bourreaux les ont traînés par terre, les pieds enchaînés, et les ont égorgés un par un. Le dernier otage était agenouillé et forcé à observer l'image de ses 14 compagnons se faire décapiter avant d'y passer à son tour.

L'intégralité de la scène a été filmée par des professionnels de l'audiovisuel, qui utilisaient des caméras numériques de haute qualité, des logiciels onéreux pour l'édition graphique.

La vidéo a été enregistrée début septembre 2016 et diffusée par l'EI le 12 septembre, soit le jour de" la fête du mouton", Aid al-Adha, une date très symbolique pour la tradition musulmane.

Pour les musulmans, le sacrifice du mouton est un signe de gratitude et de reconnaissance à Allah, pour avoir sauvé une vie humaine en sacrifiant l'animal à la place.

L'assassinat des 15 jeunes d'Al Mayadeen représente, en plus d'une irréparable tragédie humaine, un profond blasphème envers les principes de l'Islam et une offense directe à l'esprit de l'Aid.
L'intention de la vidéo ne serait donc ni de séduire une audience de musulmans en accord avec les principes de l'Islam, ni d'envoyer un message religieux.

En revanche, l'analyse de son iconographie culturelle conduit à une conclusion troublante. L'organisation terroriste dirigée par Abou Bakr al-Baghdadi était consciente, depuis la première minute du fait que la bataille pour l'opinion publique pour séduire les cœurs et les cerveaux était aussi importante que la victoire militaire sur le terrain.

Les terroristes ont recouru à l'exécution afin de produire une vidéo qui peut être imitable par des audiences potentielles.
Les scènes de décapitation des jeunes syriens ressemblaient à celles du célèbre film d'horreur pour adolescents: Hostel. Et pas que, la première minute de la vidéo montrait des images du film d'action Mission Impossible: Rogue Nation. Un film d'espions avec Tom Cruise.

De janvier 2014 à la mi-septembre 2016, l'organisation terroriste EI a enregistré, édité et réalisé 1308 vidéos de propagande, destinées à l'opinion publique, soit une moyenne de plus d'une vidéo de propagande par jour. Ces données, révèlent l'EI comme l'organisation terroriste qui a investi le plus de ressources dans la communication, plus que tous les groupes terroristes précédents.

Que dit l'EI ? Afin de comprendre la stratégie politique et sociale de l'EI, le premier élément d'analyse est de savoir quels sujets préfèrent les terroristes pour séduire leur audience.

L'analyse de 1308 vidéos montre que le groupe dirigé par Baghdadi fait toujours ressortir quatre thèmes principaux.
Le sujet le plus important, dans 33% des vidéos sont les interviews avec les jeunes du monde entier, dans des langues différentes, expliquant pourquoi ils ont choisi de rejoindre l'EI.

Le leader du groupe terroriste, Abu Bakr al-Baghdadi apparaît une seule fois.
Les données montrent que les terroristes veulent donner l'impression d'être spontanés et populaires, contrairement aux structures de force traditionnelles qui sont hiérarchiques et verticales.

Le second problème majeur est relatif à la création de l'impression que l'EI est une armée glorieuse et victorieuse.
27% des vidéos montrent des actes de guerre où les membres du groupe terroriste se battent contre les soldats de Syrie, Irak, Kurdistan, Libye ou Egypte.

La majorité de ces vidéos de guerre sont produites avec de nouvelles techniques de réalisation tel que les go-pro caméras, les drones et des programmes d'édition numérique qui créent chez le téléspectateur un sentiment de figuration dans un jeu vidéo.

Le troisième élément utilisé par l'EI est lié à la création d'un nouveau contrat social avec la population sunnite d'Irak et de Syrie.
24% des vidéos sont celles de groupes terroristes montrant les actions du gouvernement, réglant les problèmes internes de la population, et s'engageant socialement avec la population locale.

Au final, 15% des vidéos des terroristes diffusent des images de violence explicite.

Toutefois, l'aspect le plus intéressant de ce problème est le fait qu'au moins 50% de ces exécutions sont inspirées par des scènes de films d'actions célèbres et de jeux vidéo populaires parmi les jeunes téléspectateurs dans les pays occidentaux.

EI a crée une nouvelle manière efficace de socialiser la terreur, diffuser sa propagande et recruter de nouveaux membres.

Avec une augmentation de 80% des décès causés par les actes terroristes en 2015, les démocraties et les gouvernements dans le monde entier se battent pour trouver la solution ajustée.

Nous avons d'abord besoin d'analyser la directive de l'Etat Islamique d'un point de vue scientifique afin de comprendre les stratégies politiques, sociales et militaires du groupe à l'origine des menaces les plus lourdes à l'échelle mondiale.
Le leadership politique et la sagesse viennent ensuite pour mettre en place les campagnes avec des valeurs communes à promouvoir.

En ce sens, la dernière contribution du "Club de Madrid", le forum des anciens leaders démocratiques de 69 nations dont la mission est de promouvoir la démocratie, c'est l'initiative « Les leaders racontent une histoire différente », un projet soutenu par la Commission Européenne qui vise à contrecarrer les récits violents, et ainsi diffuser des messages positifs et combler le fossé entre les représentants du gouvernement et les acteurs de la société civile, les professionnels et les journalistes.

Cela permet ainsi de comprendre et définir scientifiquement la stratégie de l'EI et élaborer avec tact les messages adéquats et les réponses appropriées. Nous allons nous doter des ressources et de la base nécessaire pour combattre l'extrémisme violent, et ce sur tous les champs, notamment, de la bataille culturelle.

Signé par

Mehdi Jomaa, ancien chef du gouvernement tunisien et membre du "Club de Madrid"
Javier Lesaca, chercheur, "School of Media and Public Affairs, George Washington University"

Ce blog, publié à l'origine sur The Huffington Post américain, a été traduit de l'anglais.


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Limogé pour un statut Facebook? Réponse du délégué d'Al Fawar (Kebili)

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Le délégué d'El Faouar du gouvernorat de Kébili, a été relevé de ses fonctions, jeudi 29 septembre par la présidence du gouvernement.

Cependant, dans son communiqué, la présidence du gouvernement n'a pas évoqué les raisons de son limogeage, ce qui a laissé la porte ouverte aux interprétations. L'une d'elle est évoquée par quelques médias tel que Mosaique Fm et Shems Fm, et fait état d'un statut Facebook qui serait à l'origine de ce limogeage sanction.

En effet, en date du 26 septembre, ledit délégué a publié un statut Facebook (un statut qui a été modifié mais dont la version initiale reste publique) dans lequel il demande à être transféré ou placé dans une institution publique dans le gouvernorat de Mahdia afin de se rapprocher de sa famille. Il y évoque son poste et y indique son numéro de téléphone.

Cela est confirmé, vendredi 30 septembre, par le concerné au HuffPost Tunisie.

statut

Il est à noter que le statut en question a été modifié mais reste initialement public.

Il confirme avoir été limogé mais précise qu'aucun écrit officiel ne lui est parvenu pour le moment."J'assure aujourd'hui la passation, j'ai quelques documents à finaliser avant de plier bagages" lance-t-il.

Et d'ajouter: "L'erreur que j'ai faite, c'est d'avoir mis mon statut Facebook en mode public. Je pensais que je l'avais partagé avec mes amis seulement mais malgré cela, ma requête n'avait rien d'officiel"

Selon lui, cette affaire a pris des proportions exagérées. Certaines parties auraient utilisé ce statut contre lui, dit-il. "J'ai publié mon statut spontanément, mais l'affaire a pris un tournure politique", confie le concerné.

Interrogé sur les raisons de cette publication, il explique: "J'ai visité la ville de Mahdia, pour la première fois cet été avec ma petite famille, j'ai beaucoup aimé cette ville, j'ai donc voulu y passer le reste de ma vie. C'est pour cette raison que j'ai demandé mon transfert et je pensais qu'il n'y avait pas de mal à ça", poursuit-il

Toutefois, le concerné affirme qu'il respecte la décision du gouverneur et du Chef du gouvernement et se dit "prêt à servir son pays en toutes circonstances".

"Je leur reproche seulement de ne pas avoir tenu compte de ma situation. Cette décision est quelque part oppressive" regrette-t-il.

"C'est dommage, j'aurais voulu servir mon pays, j'ai beaucoup donné en une année et demi en tant que délégué. J'ai rencontré beaucoup d'obstacles mais je compte, malgré cela, plusieurs réalisations en ma faveur comme les deux caravanes de santé que j'ai organisée" conclut-il avant de rajouter: "mais les gens d'Al Fawar savent tout cela, ils connaissent mon travail et ma bonne foi et sont solidaires avec moi, je ne les oublierai pas".

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La femme verte: Elizabeth Sweetheart n'a qu'une couleur dans sa vie

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Cela fait une vingtaine d'années qu'Elizabeth Eaton Rosenthal a adopté la couleur verte.

Depuis 1995, le vert l'habille de la tête aux pieds. Même ses cheveux!
Une couleur apaisante et rafraîchissante qui lui vaut son surnom "Elizabeth Sweetheart" (chérie), car le bonheur qu'elle dégage touche tous ceux qui la rencontrent, "Tout le monde dit adorer le vert!" lance-t-elle toute contente.

Dans cette vidéo tournée par "New York Post", elle fait visiter sa maison, toute décorée par les différents tons de vert. Des ustensiles de cuisine au tapis de la salle de bain.

"Tout doit être vert! Je ne pourrais pas dormir sinon. Même mon mari a fini par adorer ça!"

La "Green Lady of Brooklyn" (Femme verte de Brooklyn) est devenue une célébrité locale. "J'ai toujours vécu ici, et si je ne la vois pas, je sens que quelque chose manque au quartier!" s'est exprimée l'une de ses voisines.

Avant cela, elle a grandi en Nouvelle-Écosse "C'est peut-être pour ça que je me suis accrochée à cette couleur, la nature me manquait!" s'est elle-exprimée.

Sa vidéo fait le tour du monde et a accumulé plus de 4 millions de vues rien que sur la page "Superficial".

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L'impact du programme économique Chahed expliqué par la ministre des Finances

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Le programme socio-économique présenté par Youssef Chahed, continue d’animer le débat.

Revenant sur les principales mesures décrétées par le gouvernement d’Union Nationale pour voler au secours de l’économie nationale, la ministre des Finances, Lamia Boujnah Zribi, a affirmé lors de son passage dans l'émission Expresso du jeudi 29 septembre que "le Salut est dans l’investissement", dans la re-dynamisation de l’appareil productif, et surtout dans le regain de confiance notamment celui des investisseurs.

LIRE AUSSI: Première grande interview de Youssef Chahed : Ce qu'il faut en retenir


S’agissant des mesures sociales annoncées, des mesures qui vont alourdir davantage les dépenses budgétaires au moment où l’on ne cesse de crier au déséquilibre alarmant de nos finances publiques et un appauvrissement de la Caisse de l’Etat.

Quant à l’impact de ces dispositions exceptionnelles, notamment celles se rapportant aux 10000 logements sociaux et l’octroi d’une prime de 400 dinars en faveur de 25000 demandeurs d’emplois, Zribi a affirmé que ces dispositions visent à rompre avec la crise de confiance qui plane en Tunisie. "Il s’agit de mesures faites pour conforter, d’un message d’espoir mais aussi d’un premier pas vers la re-dynamisation de l’investissement et de l’initiative privée", affirme-t-elle.


LIRE AUSSI:
La Tunisie est "en état d'urgence économique", prévient un ministre


Une LF 2016 complémentaire avant le 15 octobre

400 MDT vont être alloués aux municipalités, 250 MDT au titre des logements sociaux…
Des dépenses additionnelles qui viennent resserrer l’étau autour des finances publiques.
La question qui se pose c'est: Où va-t-on-puiser ces ressources surtout que le budget 2016 n’est pas encore clos?

A ce titre, la ministre des Finances a affirmé qu’une loi de Finances complémentaire 2016 devrait être promulguée avant le 15 octobre et qu’il s’agit d’une simple loi de régularisation qui ne prévoit pas de mesures et dispositions fiscales.

300 MDT de contributions exceptionnelles en 2017

Par ailleurs et en réponse à la polémique suscitée par la loi de Finances 2017, la ministre a affirmé qu’il s’agit d’une première version de la loi.
La LF 2017 prévoit un taux de croissance de 2.3%. "On ne peut pas être trop optimiste", avance la ministre des Finances.

Pour ce qui est des dispositions de la LF notamment celles relatives à la révision du barème d’imposition pour les personnes physiques, la ministre a précisé qu’elle n’affectera pas les salariés qui ont un revenu mensuel inférieur à 1300 dinars.

Au sujet des contributions exceptionnelles prévues dans le projet de la LF, l’Etat prévoit une recette de 300 MDT.
5000 MDT de dettes à rembourser en 2017.

En ce qui concerne les engagements de la Tunisie sur le marché international, la ministre a affirmé que la question de rééchelonnement des dettes tunisiennes est totalement exclue.

En 2017 la Tunisie devra rembourser une enveloppe de 5000 MDT de services de la dette. "La Tunisie est toujours en mesure d’honorer ses engagements vis-à-vis de ses créanciers notamment la Banque Mondiale (BM) et le Fonds Monétaire International(FMI)», affirme la ministre.


A souligner à juste tire qu’un « staff visit » du FMI est actuellement en Tunisie. La visite s’inscrit dans le cadre d’une première prise de contact des représentants du FMI avec les nouveaux responsables tunisiens.

Un CMR pour traiter le dossier de la BFT

Concernant le dossier de la Banque franco-tunisienne (BFT), la ministre a affirmé qu’un conseil ministériel restreint se tiendra la semaine prochaine pour traiter le dossier.

Le FMI avait récemment demandé au gouvernement tunisien de dégager une provision de 400MDT comme première tranche d’indemnités à verser à ABCI investissements, actionnaire majoritaire de la BFT, comme l'annonçait Jeune Afrique.
Un budget qui risque d'impacter les caisses de l'Etat.

LIRE AUSSI: Projet de la loi de Finances 2017- Le sempiternel bâton fiscal: Trop d'impôt tue l'impôt ?


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Les Marocains savent-ils ce que c'est que la COP22?

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ENVIRONNEMENT - La COP22 approche à grands pas. Si les autorités se pressent pour peaufiner les derniers détails de la Conférence environnementale des Nations unies, les Marocains, eux, ne sont pas encore tout à fait mis au parfum.

C'est ce qu'a démontré le militant écologiste Saad Abid dans une vidéo publiée le 28 septembre sur sa chaîne Youtube. Dans un micro trottoir au montage fun, ce dernier interroge les Marocains dans la rue, et leur pose une seule question a priori simple: "Qu'est-ce que la COP22?"

La majorité n'en a simplement aucune idée, tandis que certains s'essayent à des réponses approximatives. Un marchand de fruits, d'abord visiblement perplexe devant l'interrogation, finit par répondre avec assurance: "Oui je sais ce que c'est! Zéro mika".

Un autre homme se rapproche également du sujet en se désolant des Marocains qui "jettent leurs Bimos et Danone dans la rue".

Cependant, une partie des personnes interrogées semblent plus au courant. Un d'entre eux s'est notamment félicité de l'organisation de la conférence dans sa ville natale de Marrakech. Et un autre en donne une définition presque encyclopédique.

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Dans la tourmente, l'hôtel El Minzah de Tanger nomme un nouveau directeur

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TOURISME - L'hôtel El Minzah de Tanger, l'un des plus emblématiques de la ville du détroit, avait quinze jours pour se mettre en conformité avec les règles d'hygiène et de sécurité alimentaire, au risque de devoir fermer boutique.

Une semaine après l'avertissement du ministère du Tourisme, qui avait déclassé l'hôtel de cinq à trois étoiles suite à une visite d'inspection et de contrôle, la chaîne hôtelière internationale BlueBay annonce, dans un communiqué diffusé ce vendredi 30 septembre, la nomination d'un nouveau directeur général pour l'établissement hôtelier.

Il s'agit de Samir Kharroubi, présenté comme "un professionnel avec plus de 20 ans d’expérience dans la gestion et la direction de prestigieux hôtels de destinations touristiques, comme La Mamounia et le Kenzi Menara Palace à Marrakech, le Plaza Hotel à Casablanca et le Golden Tulip Farah à Rabat".

"Une série de rénovations seront mises en place pour moderniser et améliorer le confort des chambres, les restaurants et les zones communes pour donner suite à l’expérience des milliers de clients qui fréquentent ce légendaire hôtel", indique le groupe hôtelier dans son communiqué.

Alors que d'importants dysfonctionnements, notamment au niveau des cuisines de l'hôtel "où il a été constaté un manque sévère d'hygiène et de sécurité alimentaires", ont été relevés par le ministère la semaine dernière, le groupe annonce qu'une opération de "contrôle étroit" a été menée par le directeur d'exploitation du groupe, M. Jordi Caralt.

La gestion de l’hôtel a été également renforcée "avec la présence d’hôteliers qualifiés tels que M. Daniel Alberola, manager qui supervise actuellement la nouvelle ligne culinaire et les besoins d’équipements nécessaires", et du chef exécutif du groupe, M. Servando Salguero, "qui nous aidera également sur les besoins culinaires. Par ailleurs, notre ingénieur Mr. Wael Al-Ajlani supervise tous les travaux et l'installation des équipements dans l’établissement", indique encore le groupe.

Le représentant de l'hôtel, M. Louai Al-Turaihi, s'est dit "confiant" quant à la réussite des réformes prévues et à la nouvelle gestion de l'hôtel, "qui visent à 100% l'amélioration de la qualité et de la satisfaction de notre clientèle", a-t-il déclaré.

L'avertissement lancé à l'hôtel El Minzah de Tanger fait suite à l'entrée en vigueur, cet été, de la loi 80-14 relative au statut des établissements touristiques. Cette loi vise à "rehausser la qualité des prestations touristiques" des hôtels et "adapter le système de classement hôtelier à l’évolution des exigences des touristes en termes de qualité, de sécurité, d’hygiène et de développement durable", selon le ministère du Tourisme.

Des "visites surprises" de commission d'inspection sont prévues, et les établissements contrôlés ont désormais quinze jours pour se mettre en conformité en cas de manquements graves aux règles d'hygiène et de sécurité.

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Ben Brik, le bandit des lettres

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On a lu pour vous New York, Banlieue de Tunis* de Tawfik Ben Brik.

Le purgatoire est une vue de l'esprit, disait Nizar (Kabbani). Ben Brik, himself, n'échappera pas à cette loi universelle du cosmos. Vous l'aimez totalement ou vous le haïssez totalement. Pire encore, ça ne changera pas; Fût-ce avec ce livre-pamphlet-manifeste.

Ben Brik est un tout. Comme son œuvre, comme sa geste, comme son verbe vertigineux et sa prose féerique, comme ses prises de position, ses prises de bec, comme ses goujateries et ses envolées, ses combats imaginaires, ses causes gargantuesques et perdues, son no man's land de zéro-huit, sa Jerissa chérie, ses bars lugubres.

C'est un package non négociable, à prendre ou à laisser. Vous ne savez jamais s'il s'agit de littérature cousue ou d'un pamphlet grotesque, limite gore, puant et répugnant.
Vous ne saurez jamais si cette phrase qui ouvre le livre est un affront immonde à Courbet ou un cri du cœur et du corps, authentique et vrai.

Avec Ben Brik, vous ne savez jamais si vous êtes le complice de ses folies et de ses vociférations ou, au contraire, l'accusé qu'il accable de tous les maux et de tous les noms, le moulin à vent dans son épopée Don-Quichottesque, celui-là même qu'il détricote pour mieux flinguer par des mots saillants et un lyrisme flamboyant.

Il n'y a strictement aucune logique et aucune raison chez Ben Brik. Il y a le dogme.
L'historiographie de la révolution qu'il tente dans ce livre est d'une partialité incongrue. Son autoportrait n'obéit à aucun canon.

Son journal de voyage, en forme de reportage, est dépourvu de poésie.
C'est un vacarme et un brouhaha, un Mezoued qui s'impose à vous une fois assis, contraint, sur le siège non moins kitch d'un louage. Ben Brik est un nul total et absolu.

Il est de cette trempe d'hommes qui ne prétendent pas le Savoir et ne croient en rien; Sauf à son verbe et à sa raison d'être: Vous emmerder. Un point c'est tout.

De fait, on lit cette « chose » d'un seul trait. Car Ben Brik, l'emmerdeur, ne prend même pas la peine de faire des chapitres ou des interludes ou des sous-titres.

On passe, incognito, d'une ode à un (une?) Tunis, à la fois mère, princesse bien-aimée et putain, à la geste imaginaire et loufoque du Camarade Ben Brik et de ses copains Lumumba, Hajji sans oublier Zapata et même Zorba le Grec.

Zeus lui-même et sa smala sont de l'Ultra gauche ; et tout ce beau monde prend fait et cause pour Ben Brik, dans sa charge glorieuse, légendaire, mythique contre « la Nahdha » et assurément avec un degré bien moindre contre les « trapus de bourgeois » ainsi que leur amis, messieurs et mesdames « La France ».

On lit le livre et on n'apprend pas grand-chose. Malgré des mots comme des coups de poings, on en sort, indemne, presque gai et joyeux, avec toutefois le vague souvenir d'avoir été témoin de quelque chose.

Un rêve? Un songe? Ben Brik, c'est ça: une infra-conscience; un alter-moi que Sigmund et Jung ont sans doute oublié de théoriser, le verbe saillant en plus, la posture creuse en prime.

Ben Brik, c'est surtout la conscience de ces choses si laides de la Cité, cachées par tant de feuilles de vigne et qu'il nous balance à la gueule, de temps à autre, à son bon vouloir, tel un rêve, un mauvais rêve, un cauchemar, voire une déflagration.

Et l'on se fout « comme de l'an quarante » du sens. Tout ce que l'on sait, assurément, c'est qu'y compris pour le « hic-et-nunc » qu'il dénonce, il faut un emmerdeur et un alter-moi et une infra-conscience et un fou du village pour dire et rappeler que quelque part et d'une certaine façon : « çavapa ». Tout ce que l'on sait, c'est qu'il faut un Ben Brik.

*"New York, banlieue de Tunis", Tawfik Ben Brik, Sud Editions.

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Tunisie: En quelques heures, plusieurs régions paralysées par la pluie

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Des pluies torrentielles se sont précipitées un peu partout en Tunisie, accompagnées d'inondations dans les gouvernorats de Sousse, Monastir, Mahdia, Sfax, Kairoun, Zaghouan, Nabeul et Tunis, faisant, selon TAP , deux morts, à Monastir et Mahdia.

De 16h à 19h, la capitale Tunis était quasiment paralysée. Beaucoup sont restés bloqués aux alentours de l'avenue Mohamed 5, comme en témoigne cette vidéo de Mosaïque FM.

Les unités de la protection civile, en coordination avec les structures régionales sont intervenus. Elles ont procédé au pompage des eaux, à l’élimination des déchets et à la protection des biens des habitants, indique un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Dans un autre communiqué, publié jeudi 29 septembre, la Protection Civile, a annoncé que 26 enfants se trouvant dans un jardin d’enfants à Bab Saadoun (Rue de Pologne), ont été évacués.

Ont eu lieu également des opérations de pompage et d’assistance de 14 véhicules bloqués sur la voie publique dont un bus transportant des élèves à Kalaa Sghira à Sousse, ajoute le communiqué.

La pluie n'a pas épargné la capitale du Sud, Sfax, bloquant les accès à différents établissements.



Il est à noter que le chef du gouvernement Youssef Chahed a effectué une visite, vendredi 30 septembre à la salle de contrôle de l'Office National de la Protection Civile pour s'enquérir des interventions de la Protection Civile et des opérations d'évacuations dans la région du Sahel et le reste des gouvernorats concernés.




Le ministre de l'Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Mohamed Salah Arfaoui a quant à lui, effectué une visite à Sousse, ou il a déclaré à Jawhara Fm que ces pluies ont été bénéfiques pour l'agriculture en appelant les citoyens à faire preuve de patience.

Des incidents similaires ont eu lieu, il y a quelques jours. Des inondations avaient été observées dans plusieurs villes tunisiennes. L'Office national de l'Assainissement (ONAS) avait, alors, publié un communiqué dans lequel il a appelé les citoyens "à faire preuve de civisme et à utiliser les endroits appropriés pour jeter leurs ordures". Les inondations résultant, selon le communiqué déjà cité, du cumul des déchets jetés de manière anarchique et bouchant les égouts.

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Festival du court métrage méditerranéen de Tanger: Une cinquantaine de films en lice

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CINÉMA - Une cinquantaine de films représentant 18 pays méditerranéens seront en compétition dans le cadre de la 14e édition du Festival du court métrage méditerranéen de Tanger, organisée du 10 au 15 octobre et placé sous le haut patronage du roi Mohammed VI.

Initiée par le Centre cinématographique marocain (CCM) en coopération avec des professionnels du secteur, cette manifestation prévoit la projection des films en lice qui ont été sélectionnés parmi 600 courts-métrages que le comité d'organisation a reçus depuis l'ouverture des inscriptions, outre des conférences traitant du court-métrage méditerranéen.

Selon un communiqué des organisateurs, le festival ambitionne de créer un espace de dialogue entre les professionnels du pourtour méditerranéen.

La commission de sélection des court-métrages marocains candidats à la compétition officielle de ce festival avait retenu cinq films pour représenter le Maroc dans ce concours.

Il s'agit de "Aya va à la plage" de Maryam Touzani, "Wafaa" de Ilham El Alami, "How to love Morocco" de Nada Charqaoui, "Ait Brek Bled" de Abderrazzak Zitouny et "Mohamed, le prénom" de Malika Zairi, sur un total de 43 films de court-métrage visionnés.

Présidée par le réalisateur Abdelkrim Derkaoui, la commission est composée du réalisateur, écrivain et critique Fouad Souiba, du producteur Youssef Himi et de Tariq Khalami, représentant du CCM.

Le critique de cinéma marocain Omar Belkhemmar présidera le jury de cette édition et sera entouré de Nada Doumani, responsable artistique à la Commission Royale du Film de Jordanie (Liban), Esther Cabero, responsable de la distribution et de la programmation des films de court-métrage à l'agence basque Kimuak (Espagne), Hala Lotfy, réalisatrice, productrice (Egypte), Laila Kilani, réalisatrice (Maroc), Gabriele Oricchio, producteur (Italie) et Georges Bollon, responsable artistique au Festival du court-métrage de Clermont Ferrand (France).

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5 règles pour survivre à l'administration marocaine

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SOCIÉTÉ - "Tout dossier plongé dans l’administration marocaine subit une pression du haut vers le bas égale aux habitudes dérangées", tel pourrait être le théorème d’Archimède - inversé - auquel est confronté la majeure partie de citoyens marocains lorsqu’ils doivent faire face à l’administration de leur pays. Pourtant, il est possible de survivre à cette épreuve de force qu’est parfois la relation avec l’administration marocaine en s’organisant un peu et en suivant ces cinq règles de base.

1# Le téléphone tu n’utiliseras pas

Mis à part les numéros d’appel d’urgence qui fonctionnent tout à fait convenablement - 190 pour la police, 150 pour les pompiers, et 177 pour la gendarmerie - il est inutile d’appeler le fixe d’une administration pour "demander un renseignement". L’usager est en général confronté à une succession de sonneries dont il est à peu prêt certain qu’elles s’égrènent inlassablement dans un bureau vide. S’il arrivait qu’un être humain daigne répondre, c’est invariablement pour signifier que le responsable (lmas’Oul) "makaynch" ou bien qu’il est en réunion (Ijtimaa). Cette étape téléphonique est donc à bannir tout simplement, car elle ne contribuera qu’à braquer l’usager et à le mettre dans de mauvaises dispositions.

2# D’internet tu abuseras

Pour rencontrer un marocain heureux, il s’en faut de peu. Il suffit en effet de demander à tous les usagers qui ont renouvelé leur passeport grâce à la plateforme électronique dédiée ou commandé un extrait de casier judiciaire pour se rendre compte que l’Etat a en partie réussi sa stratégie de dématérialisation administrative. Plus de files d’attente, ni de perte de temps, en quelques clics, l’usager peut commander ses documents et être sûr de les obtenir dans un délai très court. Récemment, la même démarche est en train d’être appliquée aux sociétés avec la télédéclaration des impôts et de la CNSS, qui seront obligatoires à partir de janvier prochain. A cet égard, Internet et la dématérialisation des démarches administratives semble être une initiative salutaire.

3# Sur les lieux tu te rendras (aux bons horaires)

A défaut d’Internet, il est parfois nécessaire de se rendre en personne sur les lieux de l’administration si elle n’offre pas de E-services. N’en déplaise à certains, les fonctionnaires marocains sont aussi des salariés, et ils sont donc - généralement - à leur bureau durant les heures... ouvrables. S’il est à peu près certain qu’une démarche administrative ne peut réussir que si l’usager se déplace, il est inutile de s’y rendre en dehors des heures de bureau. Il faut également éviter les lundi matin (rush de début de semaine), et les vendredis dont la durée se réduit comme peau de chagrin du fait de la prière.

4# Ta signature tu déposeras

Il est un secret jalousement gardé par tous ceux qui sont dans l’obligation de légaliser un nombre important de documents dans l’année: le dépôt de signature. Il suffit pour cela de se rendre à la commune la plus proche de chez vous et de demander à déposer votre signature au sein du registre central. Valable pendant une durée d’une année, ce dépôt permet de ne pas être présent pour effectuer la légalisation, voire de demander à un tiers de se déplacer pour vous. Attention : pour certains documents commerciaux sensibles ou relatifs à l’état civil, le fonctionnaire peut exiger la présence physique du titulaire de la signature. En revanche, pour la très grande majorité de documents administratifs, le dépôt de signature est une alternative tout à fait valable.

5# Ton réseau administratif tu entretiendras "Bottom Up"

Au delà des clichés souvent véhiculés sur les fonctionnaires, il n’en faut pas moins oublier qu’ils font également partie du corps social, au même titre que les usagers. Entretenir de bonnes relations avec les fonctionnaires, voire se constituer un mini réseau pratique permet d’éviter bien des écueils et de gagner du temps. Sans jamais toutefois verser dans la corruption, il ne faut pas oublier que s’adresser avec cordialité aux agents de l’Etat, leur demander conseil ou de vous introduire auprès d’un de leurs collègues est souvent beaucoup plus efficace que les autres approches indirectes qui consistent à toucher leur "patron" à travers une connaissance. Il faut en effet savoir que l’"homo administrativus" marocain est rompu à la pression et qu’il en subit de toutes part tous les jours, et qu’il en a vu d’autres. Gare donc à celui qui cède à la tentation de vouloir absolument passer par la tête de l’organisation, cela ne fera qu’accroitre la suspicion et poussera les fonctionnaires à faire preuve de "rigorisme". Si, comme le dit l’adage, "les escaliers se nettoient par le haut", l’administration marocaine s’appréhende et se travaille par le bas…


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Rabat: La finale internationale de "Ma thèse en 180 secondes" en vidéo

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CONCOURS - Résumer des années de recherches en trois petites minutes. C'est l'exercice auquel se sont confrontés les participants du concours "Ma thèse en 180 secondes", dont la finale s'est tenue ce jeudi 29 septembre au théâtre Mohammed V de Rabat.

Les 20 doctorants, sélectionnés au préalable lors de leur finale nationale respective, venaient de dix pays (France, Maroc, Suisse, Belgique, Indonésie...) Issus de secteurs d'études aussi divers que la médecine, la philosophie ou encore les sciences sociales, leur but était de faire comprendre au public d'une façon claire et ludique l'objet de leurs études.

"Big data et les nouvelles techniques en data mining dans un environnement cloud: optimisation, sécurité et 'privacy'", "Réification, spectacle et imagification dans la philosophie de Guy Debord", "Étude et simulation des performances de la modulation multiporteuse OFDM dans les liaisons optiques IM/DD utilisant de nouvelles sources optiques". Sur le papier, la tâche semble dure, pour ne pas dire impossible. Et pourtant, les doctorants ont rivalisé d'imagination pour permettre aux spectateurs de saisir l'enjeu de leur travail à grands renforts de métaphores et de petites touches d'humour.

Le jury, composé de chercheurs venant de plusieurs pays, les notait selon trois critères: leur talent d'orateur, la capacité de vulgarisation et la structure de leur exposé. A ce titre, c'est la Suisse Désirée Koening qui a remporté le premier prix, pour la présentation de sa thèse portant sur les "Mécanismes de régénération des organes chez le poisson zèbre" et dont vous pouvez retrouver la performance dans la vidéo ci-dessus. La canadienne Maud Gratuz a remporté le 2ème prix avec une étude sur "L’impact du diabète sur la phosphorylation de la protéine Tau dans la maladie d’Alzheimer".

Le chercheur français Nicolas Urruty a décroché la 3ème place pour sa prestation axée autour de "L’impact de la réduction des pesticides sur le rendement du blé en France". Le public pouvait quant à lui voter à l'aide de jetons déposés sous le portrait du candidat qui lui avait semblé le plus performant. Et c'est la Marocaine Chaimae Samtal, qui a remporté le suffrage des spectateurs avec sa thèse sur le "Cancer de la prostate dans la population marocaine: Identification moléculaire, profils de risque et thérapie ciblée".

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Sid-Ali Gherbi, le Robinson Crusoé Algérois de l'Espadon

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"Cheikh" dans l'acception pédagogique du terme ou "Maître", majuscule de rigueur ! C'est ainsi que l'appellent les amoureux de la mer, ces "mordus aquatiques" qui se sont initiés -- grâce à ''lui'' -- à la passion de la plongée sous-marine et au métier du sauvetage/secourisme en mer. Pour moi, "lui" me rappelle Robinson Crusoé par son look, blancheur en moins. "Lui", c'est le barbu à la tignasse "météorologique" constamment en "raccord" avec les mouvements du vent.

sidali gherbi

Parce qu'il a passé l'essentiel de sa vie à L'Espadon et en a fait la deuxième base de son existence, notre ami s'est marié avec la Grande Bleue pour le meilleur et pour le pire ! Il suffit d'observer les agitations de sa chevelure pour savoir si le "mistral" de L'Espadon souffle "Gherbi" (Ouest) ou "Sharqi" (sud), ''Guebli'' (sud) ou ''Rih El-Oued'' comme disent les pécheurs noctambules.

"Lui", le barbu à la tignasse et à la barbe poivre sel, c'est Sid-Ali Gherbi. Citez son nom, les réactions émerveillées se prononcent instantanément sur les langues. Entre autres propos entendus : c'est "Sid-Ali le scaphandrier"; c'est "le poisson déguisé en homme de L'Espadon"; c'est ''l'homme de la mer''; c'est le "maître qui, avec l'art d'un grand cheikh, nous a appris à apprivoiser la mer"; c'est le "professeur ès-plongée sous-marine qui nous a initiés à l'art de visiter les fonds marins comme on visite un musée océanographique'' !


J'ai vu Sid-Ali Gherbi pour la première fois au sortir de mon enfance et à l'aube de mon adolescence quand, accompagné de mon oncle Boualem, je ''larguais les amarres'' sur l'un des quais du port d'Alger pour aller jeter l'ancre du côté de L'Espadon.

espadon alger

J'ai discuté pour la première fois avec Sid-Ali - et pris toute la mesure de sa vocation et de son utilité - à l'aube des années quatre-vingt. Journaliste en herbe à pied d'œuvre à la rédaction sportive de l'APS, j'ai été assigné, un jour, à la couverture d'une activité de la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques présidée alors par Mouaki Larafi.

Il s'agissait de la clôture d'un stage ''diplômant'' de formation de sauveteurs/secouristes en mer.En formateur attitré, en pédagogue très appliqué, Sid-Ali Gherbi était à la manœuvre. C'est lui qui pilotait l'opération, créditait les stagiaires de ses conseils et dirigeait l'équipe (technique) d'évaluation. Ce jour-là, je n'ai ''commis'' qu'une courte dépêche d'apprenti-journaliste.

Chemin faisant, et au fil des couvertures des activités de la Fédération, j'ai fini par prendre toute la mesure de la vocation sociétale/sportive/loisirs/aquatique de mon Robinson Crusoé.Sid-Ali Gherbi, c'est une multitude de facettes résumées par un look d'estivant permanent !

Avec Sid-Ali Gherbi, le sport prend toute sa dimension/importance sociétale. Sid-Ali est à la fois un amoureux précoce de la mer. A l'aube de sa vie et bien avant de convoler en justes noces, il s'est donné une première femme nommée la mer. Au commencement, il y a avait la nage, puis la plongée sous-marine, puis le sauvetage/secourisme en mer.

sidali gherbi

Les plus ''tchi tchi/bling bling'' des passionnés de la mer ne retiennent de Sid-Ali que son côté ''plongée sous-marine''. Les familiers de sa quotidienneté, les connaisseurs de son parcours savent, ''journal de bord'' à l'appui, que son rapport à la mer va bien au-delà du coté ''loisirs de la mer''.

Des décades durant, Sid-Ali s'est assigné - avec passion et de manière désintéressée - une véritable mission de service public en mer ! Formateur ès-sauvetage/secourisme en mer, il a formé des générations entières de sauveteurs/secouristes en mer. Derrière chaque sauveteur/secouriste dans les plages et piscines se trouve Sid-Ali ou son savoir-faire au service de la sécurité et de la quiétude des estivants, écoliers et acteurs des disciplines aquatiques et subaquatiques.


Qu'il s'agisse de son engagement au long cours au sein de la Fédération du ''20, avenue du 1er novembre'', de sa quotidienneté pédagogique à L'Espadon et -- à l'occasion des activités fédérales -- le long du littoral algérien, Sid-Ali y a laissé son empreinte et quelle belle empreinte ! A L'Espadon précisément, il a l'habitude de dire, plaisantin, ''cette hadjdra (ce rocher) m'a servi d'école. C'était ma classe à moi ! C'est là où j'ai dispensé ma formation, livré mes conseils aux apprentis-secouristes/sauveteurs''.

espadon alger

Parce sa modestie lui ''interdit'' et lui ''interdira toujours'' de le dire, je me fais un devoir de le dire à sa place et c'est loin d'être un excès de langue : c'est entre le siège fédéral du 20, avenue du 1er novembre, de la ''Hadjdra''/rocher cher à son cœur et dans les ''eaux territoriales'' de son Espadon que Sid-Ali a accompli une œuvre dont on ne saluera jamais assez les mérites.

Dans l'Algérie du ''tout football'', dans un pays où une petite poignée de sports ''bouffent'' le budget sectoriel en accaparant la part du lion, la plongée sous-marine et le sauvetage/secourisme en mer ont survécu et échappé au naufrage. Et s'ils ont évité la noyade, le mérité revient, entre autres, à Sid-Ali. C'est ce militant aquatique, c'est ce ''cheikh'' ès-sauvetage/secourisme soucieux de la vie des estivants et des bambins nageurs que j'ai été revoir à la faveur de mon récent séjour à Alger.

Nous avions, l'ami Bachir Tayeb Bey et moi, rendez-vous au Café des arts, rue Tanger, chez notre ami Rabah Lechea. De là, nous nous avons rallié la Pêcherie d'Alger avant d'embarquer à bord d'une flouka. Direction : L'Espadon pour une causerie aquatique avec notre Robinson Crusoé.


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Panama Papers: Comment un producteur de lait a arnaqué l'Etat

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Une nouvelle affaire algérienne dans Panama Papers. Dans l'édition Afrique du journal français Le Monde ce vendredi 30 septembre, une enquête révèle les surfacturations, à l'aide de sociétés offshore, d'un importateur algérien de la poudre de lait afin de toucher davantage de subventions de la part de l'Etat.

L'enquête cite le producteur de lait Zoubir Bererhi, 73 ans, propriétaire de la SARL Liko, et son fils Jawed, 45 ans. Les deux ont disposé de deux sociétés-écran, Dairy Food Ingredients Ltd et Oxford Chemical Ltd, créées par Mossack Fonseca et utilisées pour gonfler les factures d'importation de la poudre de lait.

L'enquête détaille en chiffres comment les surfacturations des Bererhi en 2009 leur auraient permis d'empocher plus 1,2 millions de dollars par mois en subventions. Cette année là, la tonne de poudre de lait coûtait en moyenne 2400 dollars sur le marché, mais en cachant leur nom grâce à la société offshore et en vendant la marchandise à Liko, soit à eux-mêmes, le prix de la tonne de poudre de lait est passé à 5600 dollars.

L'Etat maintient le prix en magasin du sachet de lait à 25 dinars grâce aux subventions. A 2400 dollars la tonne de poudre, les Bererhi, toujours selon Le Monde, n'avaient droit qu'à un dinar par litre de lait produit, mais après surfacturation, le coût de production la subvention passait à 15 dinars pour chaque litre produit.

Selon les documents du cabinet panaméen Mossack Fonseca, consultés par le journal, Liko a réalisé 12 opérations d'importation de cette matière première entre 2007 et 2009. Au total, 4080 tonnes ont été importées pour une valeur de 22 millions de dollars, soit 5400 dollars la tonne en moyenne.

L'article rappelle qu'en 2009 et pour des pratiques similaires, le laboratoire Sanofi-Aventis Algérie a été condamné à une amende de 26 millions de dollars et son directeur général, Thierry Lefebvre, à un an de prison avec sursis.

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Polémique autour de la loi d'urgence économique: Les risques de corruption, d'opacité des marchés publics et des concessions pointés du doigt

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La commission des Finances, du développement et de la planification au sein de l’ARP a clôturé, le 30 septembre, l’examen de dernière version de la loi 66/2016 sur la relance économique telle que modifiée le 26 septembre 2016 par la présidence du gouvernement.
La dernière mouture de la loi sur la relance économique comprend dès lors 16 articles au lieu des 4 prévues dans la première version.

Intitulé "Dispositions exceptionnelles pour accélérer la réalisation des grands projets ", le projet de loi se présente comme une loi d’urgence économique. Fadhel Abdelkafi, ministre du Développement et de la Coopération Internationale a affirmé lundi sur le plateau de Mariem Belkadhi (sur El Hiwar Ettounsi) qu’il préfère l’appeler ainsi au vu des défis à relever et de l’appétit impérieuse de la Tunisie pour les investissements productifs.

projet de loi

Il a affirmé que seuls les investissements pourraient faire sortir la Tunisie du marasme économique en ajoutant que le gouvernement a, d’ailleurs, invité les chefs d’entreprises tunisiennes, les grands groupes notamment les entreprises familiales opérant en Tunisie à s’inscrire dans la stratégie nationale de relance des investissements.

L’article 1er de la loi sur la relance ou d’urgence économique stipule : "L’objectif de la loi étant de promulguer des dispositions exceptionnelles relatives aux procédures et procédés permettant d’accélérer la réalisation des grands projets qu’ils soient publics ou privés".


Néanmoins et avant même sa présentation en plénière, plusieurs dispositions de la dite loi font débat notamment en ce qui concerne la forte ingérence de l’exécutif, dans les grands projets d’investissements notamment ceux privés.

Selon l’article 2 du projet de loi, c’est le chef du gouvernement qui décidera- après approbation de "l’unité de grands projets (Article 10 de la loi)" relevant de la présidence du gouvernement, des investissements privés (de création ou d’extension) à retenir.

En d’autres termes, les autorisations d’investissement seront accordées directement par le chef du gouvernement. Et c’est là où le bat blesse selon les détracteurs de la loi.
La désignation des membres de "l’Unité des grands projets" par le chef du gouvernement est un autre point de discorde.

Plusieurs députés comme Mongi Rahoui (Front Populaire) et Samia Abbou (Courant Démocratique) dénoncent des dispositions qui favorisent la corruption et l’opacité des marchés publics et des opérations de concessions prévues dans le cadre des PPP (partenariats publics privés) surtout que les décisions se rapportant aux projets prioritaires seront fixées par décret et ne seront pas soumises à des appels d’offres.

Dans une déclaration accordée jeudi à Shems fm, Samia Abbou a estimé "que cette loi accorde un pouvoir absolu au chef du gouvernement, dans le secteur économique, en précisant que ce pouvoir lui permettra de prendre le contrôle sur les hommes d’affaires".

Toutefois et en dépit de ces réfutations, la commission des Finances a approuvé les différents articles qui prêtent à équivoque.

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Un nouveau bloc parlementaire pour une collaboration technique

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Le député du bloc parlementaire du Mouvement Tunisie volonté (Al Hirak), Imed Daïmi, était l’invité de la matinale de la radio Express FM.

Le député a annoncé, lors de cette intervention, la naissance d’un nouveau bloc, au niveau de l’Assemblée des représentants du peuple, composé par les membres d’Al Hirak, du Courant démocratique, du Courant de l’amour et de quelques autres indépendants. Imed Daïmi a indiqué que ce bloc comportera entre quinze et seize députés.

Plus tard dans la journée, le membre du bureau politique du Courant démocratique, Nabil Hadji, est intervenu dans le cadre de l’émission l'Express où il a apporté des précisions sur l’affaire. Selon Nabil Hadji, le nouveau bloc parlementaire ne sera que technique. "Cela veut dire que ses députés n’auront pas l’obligation d’aller vers les mêmes consignes de vote", a-t-il précisé. "Cela veut aussi dire que ce bloc sera formé uniquement afin que les quinze députés puissent avoir un meilleur emplacement au niveau des différentes commissions parlementaires et pour qu’ils puissent, surtout, faire partie du bureau de l’Assemblée des représentants du peuple", a-t-il ajouté.

Nabil Hadji a précisé qu’il n’existera aucun socle pouvant faire de ce bloc un front parlementaire ou politique et que la collaboration s’arrêtera au niveau technique.

LIRE AUSSI: Tunisie- Sofiene Toubel sort de son silence: "Tahar Battikh s'en veut de m'avoir accusé de corruption"


Il ne s’agit pas là de la première tentative de rassemblement de ces mêmes partis qui, en juin 2014, ont essayé de créer une sorte de plateforme de travail commune avec Ettakatol, le Parti des travailleurs tunisiens d'Ali Romdhane et le Mouvement de l'Unité populaire (MUP) d'Ahmed Ben Salah.

Suite à un premier échec, le Courant démocratique, Ettakatol, l’Alliance démocratique, Al Jomhouri, le parti du Travail tunisien, Mouvement Achaâb et le mouvement des démocrates sociaux ont essayé, en mai 2015, de fusionner tous en un seul parti. Quelques jours de négociations plus tard et le projet était, déjà, mort.

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Comment récupérer un sommeil réparateur naturellement?

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Voici mes conseils pour bien dormir naturellement et sans somnifère.




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Premier défilé Dior pour Maria Grazia Chiuri: mais pourquoi la mode est-elle toujours un monde d'hommes?

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MODE - Bien sûr il y a eu Coco Chanel et Elsa Schiaparelli. Mais, aujourd'hui, où sont les femmes à la tête des grandes maisons de couture au milieu des Karl Lagerfeld, Hedi Slimane, Nicolas Ghesquière, Olivier Rousteing, Anthony Vaccarello et autres Marc Jacobs?

Cela pourrait peut-être changer. Mercredi 28 septembre, Bouchra Jarrar a fait ses débuts à la tête de Lanvin après le départ de Albert Elbaz. Autre nouveauté et pas des moindres, vendredi 30 septembre, c'est Maria Grazia Chiuri qui présente sa première collection chez Dior. Cette ancienne de chez Gucci est la première femme directrice artistique de cette maison depuis sa création en 1947.

Des femmes, outre les exemples illustres citées ci-dessus, il en existe pourtant dans la mode. Elles s'appellent Agnès B., Donna Karan (DKNY), Sonia Rykiel, Isabelle Marant, Vivienne Westwood ou Stella McCartney. Leur point commun? Leur marque n'est autre que leur nom.

La mode devient une industrie, les femmes s'en vont

Et ce détail a son importance. "Les femmes doivent bien souvent créer une identité propre pour pouvoir exister et réussir dans cette industrie", confirme le sociologue de la mode Frédéric Godart. Cette particularité ne concerne pas seulement les marques de luxe. Selon une étude de 2012, seuls 3,8% des dirigeants des 500 plus puissantes entreprises dans le secteur de la mode sont des femmes.

Et pourtant, cela n'a pas toujours été le cas. "Pendant la Renaissance, la mode féminine était aux mains des femmes, rappelle Frédéric Godart. C'est l'époque des modistes, ces femmes couturières qui nouent des relations très étroites avec leurs clientes". Tout va changer avec l'arrivée d'un homme, Charles Frederick Worth, un couturier anglais qui va créer avec d'autres au milieu du XIXe siècle la haute couture. C'est à lui que l'on doit les défilés, les collections, les mannequins vivants.

"La mode se réorganise autour de la haute couture, le monde des affaires fait son entrée", explique-t-il encore. Or, à cette époque, rares sont les femmes à travailler et pire, à entreprendre. "La mode devient une industrie. Comme toutes les autres industries, ce sont les hommes qui en prennent la tête." Frédéric Godart va même plus loin, selon lui, "les hommes ont progressivement effacé des mémoires les grands noms de la mode qui les avaient précédés, comme Rose Bertin, la modiste de Marie-Antoinette, très célèbre de son temps".

"Les hommes sont plus objectifs", selon Tom Ford

Dans les années 20 et 30, la vapeur semble se renverser avec le succès de Chanel et de Schiaparelli. Cela ne dure pas. Après guerre, ce sont à nouveau les hommes qui tiennent le haut du pavé avec Yves Saint Laurent ou Pierre Cardin. Pourtant, quand il s'agit d'habiller une femme, on pourrait croire qu'une autre femme serait la mieux placée puisqu'elle connaît parfaitement son sujet. Mais, prenons le problème à l'envers. Et si la mode était un métier d'hommes? Peut-être sont-ils meilleurs?

En 2005, le New York Times a enquêté sur la forte présence d'hommes en particulier homosexuels à des postes hauts placés et exposés dans le milieu de la mode. Interrogé, le créateur américain Tom Ford qui a été à la tête de Gucci et de Saint Laurent expliquait très sérieusement, "les hommes sont souvent meilleurs créateurs que les femmes pour d'autres femmes. Je pense que nous sommes plus objectifs. Nous n'arrivons pas avec un bagage de détestation de certaines parties de notre corps. Parfois, les femmes sont emprisonnées dans la propre vision qu'elles ont d'elles-mêmes mais certaines d'entre elles ont construit des carrières autour de cela. Donna Karan était obsédée par ses lèvres et a utilisé sa propre idiosyncrasie pour définir sa marque".

"Il n'y a pas de gène homo qui favorise la créativité", balaie Valerie Steele qui dirige les collections du musée de la mode à l'Institut de technologie de New York. La réponse est à chercher ailleurs. Du côté du monde du travail. Si la mode veut libérer le corps des femmes, le sublimer, le mettre en valeur, cette industrie se comporte en revanche avec bien moins de bienveillance envers les femmes qui travaillent en son sein.

"On ne leur laisse pas l'opportunité de s'affirmer"

Frédéric Godart qui enseigne également à l'IFM, l'Institut Français de la Mode à Paris, remarque qu'au départ les femmes ne manquent pas, ce cursus séduit en particulier un public féminin. "La grande majorité de mes étudiants sont des femmes dans les premières années d'études". Dans la Parson's school of Design à New York, l'une des écoles de mode les plus prestigieuses du monde, en moyenne, 7% des étudiants de première année sont des hommes.

"La mode est une industrie comme les autres", déplore Frédéric Godart qui parle même d'un "système d'exclusion, un système machiste". "Il pèse sur les femmes comme ailleurs dans le monde du travail des a priori sur leurs capacités, leur tempérament. On s'inquiète de les voir se consacrer à leur vie de famille", déplore le chercheur. "On ne leur laisse pas l'opportunité de s'affirmer, on ne leur fait pas confiance, du moins pas autant qu'à un homme. Si John Galliano avait été une femme, je suis convaincu qu'on aurait été bien plus durs envers lui."

Ces a priori dépassent même le monde du travail. Dans une tribune dans le magazine Forbes, Benish Shah, entrepreneure dans le milieu de la mode se demandait en 2013 "Pourquoi les femmes sont moins prises au sérieux que les hommes dans la mode?" Selon elle, la différence de traitement est flagrante. "Quand je dis que je travaille dans une start up qui va changer l'industrie de la mode, on me répond 'je ne m'intéresse pas vraiment à la mode mais c'est super que tu fasses ça. C'est logique puisque tu aimes les chaussures'. Quand l'un de mes amis qui est créateur dans un petite maison new yorkaise parle de ce qu'il fait, les gens autour de nous sont impressionnés. Tout à coup, le monde de la mode n'est plus du tout frivole."

Les hommes n'ont peut-être pas un gène particulier qui leur permet de mieux créer des vêtements que les femmes, mais la société se moque bien de notre égalité génétique.

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L'ouragan Matthew passe en catégorie 5 et devient l'ouragan le plus puissant depuis 9 ans

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MÉTÉO - Du jamais vu depuis Felix en 2007. L'ouragan Matthew qui se déplace dans les Caraïbes s'est encore renforcé vendredi 30 septembre au soir pour passer en catégorie 5 sur une échelle qui en compte 5, a indiqué le centre américain de surveillance des ouragans le NHC. Dans la vidéo de la NASA, en tête de l'article, vous pourrez voir son évolution.

Matthew a été localisé à 710 km au sud-est de Kingston, en Jamaïque, avec des vents soufflant en moyenne à 260 km/h, ce qui en fait l'ouragan le plus puissant dans l'Atlantique depuis Felix en 2007, selon le bulletin complet du NHC qui se réfère à l'échelle de Saffir-Simpson.

A titre de comparaison, l'ouragan Sandy en 2012 qui avait fait 130 victimes était un phénomène météorologique de catégorie 3.

Ci-dessous les images de Matthew

ouragan matthew

matthew

matthew

En Jamaïque, une surveillance ouragan a été déclenchée, tandis qu'une alerte de tempête tropicale a été maintenue pour Haïti et le sud de la République dominicaine. Matthew devrait atteindre la Jamaïque dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 octobre.

En septembre 2007, le passage de l'ouragan Felix avait fait 150 morts et des milliers de sinistrés.

LIRE AUSSI: Chaleur, pluie... Quel climat connaîtra le Maroc dans les années à venir?



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7ème Congres de la LTDH: Etat des lieux des droits et libertés en Tunisie

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"Exprimer un point de vue différent de l'opinion officielle n’est en aucun cas une action destructive ni un complot contre la sûreté de l’Etat ", a souligné vendredi le président de la République, Béji Caïd Essebsi.

Dans son allocution à l’ouverture des travaux du 7ème congrès de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’homme (LTDH), Caïd Essebsi a ajouté que la liberté d’expression est garante de la stabilité du pouvoir, estimant que la Tunisie jouit actuellement d'un climat de liberté.



Le Chef de l’Etat a précisé que le parachèvement du projet de l’Etat moderne consiste à respecter les droits de l’homme et le pluralisme, faisant remarquer que l’attribution du Prix Nobel au Quartet du dialogue national est une reconnaissance de la communauté internationale à l’inscription des droits et des libertés dans la Constitution tunisienne de 2014.

De son côté, Houcine Abassi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) a souligné l’importance de la poursuite du dialogue dans le cadre du respect mutuel du droit à la différence et à la diversité afin de promouvoir l’esprit de la citoyenneté.

"De nombreux défis restent encore à relever et nécessitent une grande vigilance et une mobilisation ainsi qu’une approche globale et multisectorielle pour faire prévaloir la souveraineté de la loi et des droits de l’homme ", a-t-il dit.

Il a ajouté que la lutte contre la corruption et la défense des droits de l’homme sont une priorité absolue et il convient de coordonner les efforts avec tous les pays du monde.


"Il est aussi urgent de permettre au peuple palestinien d’édifier un Etat indépendant dont la capitale est Al Qods ", a-t-il ajouté soulignant son soutien, en tant que membre du Quartet du dialogue national à la candidature du détenu de la liberté Marouane Barghouthi pour l’octroi du Prix Nobel de la Paix.

Pour sa part, Fraj Fennich, du Haut-commissariat des droits de l’homme a appelé les autorités tunisiennes à collaborer avec les organisations nationales pour consacrer un climat de libertés.

"La Tunisie a aujourd’hui besoin des efforts de toutes les parties pour réaliser le progrès et consacrer les droits économiques et sociaux dans un climat de libertés ", a-t-il ajouté.


Il a, en outre, souligné la nécessité d’élaborer de nouvelles stratégies basées sur le renforcement du rôle des femmes et de la jeunesse, la consécration des droits et la promotion de l’investissement notamment dans les régions intérieures.

Dans son intervention, Maryse Artiguelong, de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) a souligné que le combat des organisations de la société civile est encore long pour adapter la législation à la Constitution et consacrer l’égalité homme femme, le respect des droits économiques et sociaux et l’abolition de la torture et de l’homophobie.

L’intervenante a indiqué que la FIDH continuera à soutenir la LTDH dans son combat visant à faire valoir tous les droits sans exclusion ni distinction.

La garantie du droit au travail pour tous et des droits de la femme dont l’égalité dans l’héritage ainsi que le renforcement de sa participation à la vie politique outre la promotion des droits économiques et l’encouragement à l’investissement ont été les principales revendications de plusieurs représentants des organisations de la société civile lors de la cérémonie d’ouverture du congrès.

A la fin des travaux de la première journée du congrès, un hommage a été rendu à l’épouse du prisonnier palestinien Marouane Barghouthi ainsi qu’au syndicat des journalistes égyptiens.

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Maroc: Ralentissement de la croissance économique à 0,5% au deuxième trimestre 2016 selon le HCP

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ÉCONOMIE - La croissance économique marocaine accuse (sérieusement) le coup. Le rythme de croissance de l'économie nationale a affiché une forte baisse durant le deuxième trimestre de 2016, se situant à 0,5% contre 4,2% au titre de la même période un an auparavant, selon le Haut-commissariat au Plan (HCP).

Au premier trimestre 2016, la croissance avait déjà connu une forte baisse: le PIB en volume s'est en effet accru de 1,7% au lieu de 4,7% durant la même période l'année dernière.

Cette nouvelle chute est attribuable à une baisse de l’activité agricole et à un accroissement modéré des activités non agricoles, explique le HCP dans une note d’information relative à la situation économique du deuxième trimestre 2016.

Au niveau du secteur primaire, la valeur ajoutée en volume, corrigée des variations saisonnières, a enregistré une baisse de 10,2% au deuxième trimestre 2016, contre une forte croissance de 14% durant la même période de 2015, relève le HCP, précisant que cette mauvaise performance est due à la diminution aussi bien de l’activité de l’agriculture de 10,9% que de celle de la pêche de 2%, contre une hausse de 14,7% et 6,7% respectivement un an auparavant.

Concernant la valeur ajoutée du secteur secondaire, elle a enregistré un ralentissement de son rythme de croissance passant de 2,2% à 1,1% au titre du deuxième trimestre 2016, en raison de l’accroissement des valeurs ajoutées des industries de transformation de 1,9% au lieu de 4%, du bâtiment et travaux publics (+0,9% au lieu de -0,1%) et de la baisse de celles de l’industrie d’extraction (-1,2% au lieu de -6,2%), et de l’électricité et eau (-1,8% au lieu de +4,8%), indique le HCP.

La valeur ajoutée du secteur tertiaire a quant à elle progressé de 1,7% au lieu de 0,8% le même trimestre de l’année 2015, note la même source, ajoutant qu’à l’exception des hôtels et restaurants qui ont enregistré une baisse de leur valeur ajoutée de 2%, toutes les composantes de ce secteur ont dégagé des croissances positives.

La valeur ajoutée globale réalisée par l’ensemble des activités économiques a marqué, ainsi, une baisse de 0,2% au lieu d’une hausse de 2,9% le deuxième trimestre de l’année 2015.

Aux prix courants, l’accroissement du PIB s’est situé à 2,1% au lieu de 6,2%, une année auparavant. De ce fait, la hausse du niveau général des prix a été de 1,6% au lieu de 2%.

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